Bien qu’elles représentent les valeurs culturelles et traditionnelles de nos régions naturelles, les coordinations à caractère politico-ethnique semblent creuser le fossé entre les composantes de la nation guinéenne. Bien qu’elles  prônent non seulement les valeurs sociales, mais elles contribuent négativement à détériorer les acquis démocratiques et institutionnelles du pays. Ce qui du reste à entrainer des scissions et de divisions au sein de nos communautés.

Au fait, ces entités morcelées dites coordinations régionales, n’ont certes pas des ambitions devant amener les fils du pays à conjuguer le même verbe pour le bien être commun. Autrement dit renforcer la nationalité guinéenne.  A en croire nombre d’observateurs, ces coordinations ne s’intéressent qu’à leurs propres cupidités dans le seul but de satisfaire leurs intérêts égoïstes au détriment du peuple.

Dans un passé lointain et sans l’inexistence de ces formations politico-régionales, les Guinéens formèrent une seule famille donc ne connaissaient ni la di vision ou encore de rancœurs politiques au point de se faire dos ou de s’opposer. De nos jours, ces formations à caractère ethnique voire régional, ont crée des scissions. Ce qui a d’ailleurs entrainé le repli identitaire des communautés.

Un constat alarmant qui nourrit davantage à détériorer la fraternité et l’unité entre les guinéens ; et provoque des frustrations et des réserves des uns et des autres. A qui la faute ?

Par ailleurs, il est évident, que les communautés en leur sein, sont instrumentalisées au gré des groupuscules ou de petites gens, favorisant agréablement  certaines personnes de leur sensibilité, aux postes de commandement.  Sans vergogne, ils octroient des bourses de formations à leurs parents, procèdent au recrutement lâche par le truchement du népotisme dans les services de l’Etat. Simplement  parce que ceux-ci ou ceux là viennent de la même région, mieux de la même coordination régionale. Et tout est chapeauté par des idées identitaires et régionalistes. Ce qui n’avance jamais un pays.

Cependant, l’image d’une guinée meilleure et prospère découlera nécessairement de son identité culturelle, de sa diversité, de son savoir vivre et bien attendu, de l’unit é nationale. C’est dire que dans ce pays, aucune personne,   aucun groupe social ne peut prétendre dicter sa supériorité sur les autres communautés cherchant ainsi à balkaniser les valeurs d’antan.

Il est donc important que les Guinéens fassent une prise de conscience populaire et faire absolument recours aux valeurs culturelles pour construire ensemble un Etat prospère, gage d’un équilibre social et pérenne.

AT