1. Le Secrétaire général de l’ONU a à travers une déclaration appelé les États membres à se placer aux côtés des victimes en soutenant le Fonds pour combattre ardemment la torture et l’impunité.

Partout dans le monde, dans toutes les régions, des hommes, des femmes et des enfants continuent d’être  torturés par des acteurs non étatiques ou dans le cadre de la politique de tel ou tel. Bien qu’elle soit absolument interdite par le droit international, cette pratique déshumanisante reste très répandue et, plus inquiétant encore, elle est de plus en plus tolérée.

Le droit est clair, la torture  ne doit jamais être utilisée, quels que soient le moment ou les circonstances, y compris pendant un conflit ou lorsque la sécurité nationale est menacée. En cette journée internationale, nous exprimons notre solidarité avec les centaines de milliers de victimes de la torture et les membres de leur famille dans le monde entier et leurs témoignages notre soutien.

La Convention contre la torture, ratifiée à ce jour par 159 États membres de l’ONU, dispose que les États doivent veiller à ce que les victimes d’actes de torture relevant de leur juridiction obtiennent réparation, y compris les moyens nécessaires à une réadaptation aussi complète que possible.  lorsque les États ne respectent pas leur obligation de prévenir la torture et de garantir aux victimes une réparation effective et rapide et des mesures d’indemnisation et de réadaptation appropriés, le Fonds de contributions volontaires des Nations unies pour les victimes de la torture est une solution vitale de dernier recours crée il y a 35 ans par l’Assemblée générale, le Fonds soutient des centaines d’organisation qui fournissent une assistance juridique, sociale, psychologique et médicale à près de 50 000 victimes chaque année.

Le  Fonds a besoin d’au moins  12 millions de dollars en contribution volontaires annuelles. C’est pourquoi il est important de demander instamment aux États de se placer du côté des victimes en soutenant le Fonds et de continuer à combattre ardemment la torture et l’impunité. Aider les victimes et mettre fin à cette pratique criminelle va dans l’intérêt de la société tout entière et présage un avenir offrant à chacun sûreté et dignité.

A souligner, qu’à l’occasion de cette journée un atelier a été organisé dans un réceptif hôtelier de la place sous le thème ‘ lutter contre la torture et les violences basées sur le genre, c’est contribuer à la consolidation de la paix’’.

Ce séminaire d’information et de sensibilisation et de plaidoyer est organisé à l’intention des responsables de l’application de la loi (officiers de police judiciaire de la Police, de la Gendarmerie et de l’Armée, personnel judiciaire, personnel pénitentiaires, militaires, cadres des départements ministériels clés, les défenseurs des droits de l’homme et les avocats provenant de Conakry, de Kindia, Mamou, Labé et de Boké.  L’objectif recherché est de responsabiliser les officiers de polices judiciaires sur leur rôle en matière de prise en compte du Genre dans les enquêtes portant sur les Violences basées sur le genre en général et sur les violences sexuelles en particulier ; responsabiliser les officiers de polices judiciaires et le personnel judiciaire (magistrats, greffiers à et personnel pénitentiaire sur la mise en œuvre de la convention internationale contre la torture en Guinée.

BIS