Aujourd’hui à Conakry,  la majeure partie des jeunes filles sont emportés par le petit commerce, dont l’âge varie entre 1 3 à 25 ans, sont devenues  des marchandes ou des étalagistes dans les places publiques et d’autres des   ambulantes errant entre le grand marché Madina, sur l’autoroute au moment des embouteillages et surtout dans la presqu’île de Kaloum, centre des affaires à la recherche du quotidien de la famille.

Pour se rendre à l’évidence de ces réalités, il suffit de faire un tour au moment des embouteillages de la presqu’île de Kaloum, au grand marché de Madina où les jeunes filles sont à la recherche du quotidien entre les voitures sans tenir compte du danger qui les guettent, d’autres par contre préfèrent restées à Kaloum où la majeure partie des activités se déroulent et le lourd fardeau qui les guettent, c’est le cas de cette belle demoiselle, âgé d’une vingtaine d’années vendeuse des pantalons collant  pour les jeunes filles au marché de Madina Avaria, préférant garder l’anonymat la jeune fille  affirme, « moi j’ai choisi de revendre les pantalons collant  pour les filles ou les femmes, parce que, de nos jours les choses ne marchent pas, les activités sont au ralenti surtout en cette période. Il y a les problèmes dans les familles surtout le quotidien, selon la jeune fille,  faire ce genre de chose, est salutaire au lieu de revendre son corps au profit de l’argent, donc, il est important pour les autres  jeunes filles qui ont fini d’étudier n’ayant pas la chance d’avoir un emploi  et d’autres qui n’ont pas pu  poursuivre les études  d’apprendre un métier ou faire un petit commerce pour ne pas être un jour à la merci des autres ou des hommes, vu la conjoncture actuelle ou les choses ne font qu’être dures, donc je demande à toutes les jeunes filles d’être comme moi ou plus, car, la dignité d’une fille ou une femme, c’est le respect et sont métier », a -il conclu.

Selon Mme. Kallo Mariama Camara, fonctionnaire à la retraite, la situation des jeunes filles d’aujourd’hui  reste inquiétante dans la mesure ou beaucoup ont la charge de la famille, les jeunes filles qui ont fini les études ne travaillent pas  et d’autres dans la famille ont abandonné l’école par manque de soutien, d’autres par contre ont été mises en sainte et abandonnés par la suite et certaines jeunes filles  c’est par leur propre volonté de faire la prostitution et les plus consciencieuses ont préféré faire le petit commerce ou apprendre un métier rentable  pour ne pas souffrir un jour et c’est dans ce commerce ou l’on tire parfois le quotidien de la famille. Donc, le gouvernement du Prof. Alpha Condé n’a cas revoir l’avenir de ces jeunes filles qui souffrent énormément, sinon le trot tard finira par nous emporter un jour ».

D’autres observateurs de la place affirment que, la situation des jeunes filles prenant la charge de la famille doit être la préoccupation d’une politique plus élargie, basée sur l’intégration et surtout du Département en charge de l’Action Sociale de la Promotion Féminine pour que nos jeunes filles ne soient plus traitées comme pères  ou mère de famille. Il est temps de faire face à cette situation qui ne fait qu’empirer du jour en jour, sinon le futur nous rattrapera tôt ou tard.

BIS