De l’avis général, la capitale guinéenne est invivable à cause de l’insalubrité grandissante que la population riveraine n’arrive jusque là à dominer. Les différentes propositions envisagées et les multiples projets montés  n’ont pas aboutis pour répondre à l’aspiration de cette population.

Voici encore curieusement, dans ces dernières temps, notre Capitale, Conakry, ex perle de l’Afrique de l’Ouest est soumis à une opération de déguerpissement et de toilettage de grande portée, puisque autorités, élus locaux groupements voir même les garnisons militaires  se donnent la main pour que Conakry redore son image d’antan, c’est-à-dire, celle de la perle de l’Afrique de l’ouest.

De Kaloum à Enta via Coronthie, Coléah, Madina, Bonfi et Matoto l’atmosphère  est invivable tant par les odeurs nauséabondes, mais aussi par des eaux coulantes et souillées venues des latrines et des montagnes d’ordures exposés ça et là défiant le respect du moindre visiteur.

Pourtant, en prélude de la tenue de la conférence de L’ O C I en Guinée au moi de décembre dernier et l’investiture du président de la République, la capitale guinéenne avait affiché une image reluisante aux autres pays de la sous région,  grâce aux efforts conjugués des uns et des autres qui ont fini par vaincre cette insalubrité grandissante de Conakry qui à chaque fois résisté devant les multiples opérations d’assainissement.

Mais faute de suivi et de promptitude, par négligence de nos responsables, la capitale renoue de nouveau avec cette insalubrité qui l’avait quitté pas trop longtemps.

De nos jours, depuis l’annonce de l’arrivée du tout nouveau gouverneur de la ville de Conakry, M. Mathurin Bangoura, quel acte qu’il a mit  pour rendre de nouveau Conakry plus propre pour offrir un accueil chaleureux aux visiteurs ? C’est la question que l’on se pose.

Cette démarche prouve à suffisance que l’insalubrité à Conakry n’est pas impossible et qu’il suffit l’implication des autorités à tous les niveaux pour pérenniser les actions profitables à tous.

En tout cas, l’esprit général qui  se dégage s’explique dans la passivité des  autorités à tous les niveaux  qui n’ont pas encore fait de leur priorité, la propriété  de la ville de Conakry sauf  quand celle-ci doit abriter des grands événements.

BIS