La République de Guinée est un pays qui fait l’amalgame entre l’Administration et le lien familial dans la gestion des affaires de la nation depuis des décennies. Ce lien familial est à 80% appuyé par le régionalisme, le tribalisme et l’ethnocentrisme exacerbé.
Sans langue de bois, il est inutiles de nier que l’administration guinéenne ne se repose pas sur la compétence des uns et des autres, les liens familiaux ont fini par absorber les talents de ceux qui savent faire la gestion des affaires afin d’aboutir un décollage économique du pays qui pourrait déboucher à un développement durable pour l’intérêt de tous.
Dans les différents départements ministérielles du Pays, la langue du président de la République est majoritaire, car, le chef a une vision d’octroyer l’emploi à seulement à son entourage, désœuvrés même si l’absence de la compétence se sent dans leur manière de faire. Par contre dans les autres pays, la compétence prime face aux liens familiaux.
Pour preuve, par une simple visite d’un département géré par m’importe quelle ethnie le constat vous montriez la présence massive du chef du département qui préfère même une personne issue de son ethnie comme secrétaire, même si la compétence n’y est pas. Ces personnes dont le travail leur a été offert prennent ces départements et direction comme une propriété familiale.
Ce mal qui ronge la Guinée dépend de nos cadres, sur lesquels nous portons confiance, n’ont jamais cherchés à accomplir les missions confiés depuis le départ des colons notre état sent toujours trahi.
Les langues locales ont pris aujourd’hui le dessus sur la langue officielle ‘’ le français ‘’ ou d’ailleurs dans certains cas chaque ethnie veut vraiment rendre sa langue riche et populaire, les autres ethnies sont minimiser par l’ethnie majoritaire ou la langue du chef sera la mieux parler dans la direction.
Pour un cadre victime de cet état de fait, la langue officielle a perdu sa valeur dans l’administration guinéenne et cela entraine souvent des incompréhensions dans les départements et les directions. Il a ensuite dit : « la compétence dans l’administration guinéenne est zéro devant le lien familial, vous verrez des personnes qui occupent des postes importants dans les départements et qui ne peuvent même pas parler du bon français ou de vous faire un écrit correct, mais comme c’est sont parents qui sont à la tête des départements, ils restent encore à leur place ».
L’État doit veiller sur ce mal pour vraiment atteindre son objectif : faire de la Guinée un pays émergent en mettant les cadres à leur place, sinon le trot tard finira par nous rattraper un jour.

BIS