Dès avant les premiers jours du mois de décembre, marquant ce qui est toujours convenu d’appeler fêtes de fin d’année, c’était la joie immense partout, mais aujourd’hui la conjoncture paralyse la Capitale guinéenne. En tout cas pas d’engouement. Les fêtes de fin d’année 2016 se préparent dans une ambiance alarmante et très difficile.
A quelques jours du réveillon, notre Capitale vit dans un calme inexplicable. Pour ne pas dire dans une indifférence à tous les niveaux, la cherté de la vie se ressentir.
La chute du pouvoir d’achat occasionne la timidité des fêtes pour les citoyens. Dans les marchés et autres salons de coiffures, la clientèle se fait très rare. Les marchandises sont empilées les unes sur les autres sans aucun acheteur n’y s’intéressé. Pour certains, leurs soucis, c’est le quotidien.
Au marché de Enta, les vendeuses se plaignent de la conjoncture qui prévaut dans le pays. C’est le mois de décembre, mais nous ne le ressentons pas. Tout simplement parce qu’il ya pas d’achat. On peut passer toute une journée sans même avoir quelqu’un qui demande le prix d’un article, à plus forte raison l’acheter. Dit une vendeuse.
Ibrahima Sory Bangoura, journaliste reporter au journal Horoya : De nos jours, tous les secteurs sont touchés par cette situation de crise chacun à son niveau donne le meilleur de lui même pour chasser cette conjoncture qui a pris de l’ampleur. Moi personnellement, la fête de fin d’année ne m’intéresse pas, mais qu’à même si tu as quelques choses en poche, tu seras au moins soulagé.
Avec le nouvel an qui pointe à l’horizon, espérons que les choses vont bientôt changer de la façon la plus souhaitée.
Bonne et heureuse nouvelle année 2017, que l’an 2017 nous apporte de la joie, la paix, une longue vie et surtout l’emploie des jeunes.

BIS