SAM_1714La direction générale du centre de formation et de perfectionnement en technique de communication, en collaboration avec le projet Gouvernance et Etat de droit, vient d’organiser un atelier de formation du 30 mars au 01 avril à Fria, sous le thème « Techniques d’investigation de la corruption dans le secteur de l’électricité ». C’était en présence des autorités de la ville de Fria, des représentants du ministère de la communication et du PNUD.

Financée par le PNUD, plus d’une vingtaine de journalistes venus des différentes régions administratives de la Guinée, des médias des services publics et privés ont bénéficié de cette formation de trois jours. Au cours de la cérémonie d’ouverture, le représentant de madame le préfet de Fria, Naby Camara, secrétaire général chargé des collectivités a tout d’abord souhaité la bienvenue à tout un chacun. Tout en remerciant le ministère de la communication, pour le choix porté sur Fria.

Quant à Richard Kourouma, expert société civile au PNUD, il a dans son allocution félicité la présence des journalistes avant de parler de la corruption ; pour l’expert Kourouma, cette présence est un témoignage, on ne peut plus éloquent de toute l’importance que les participants accordent à la promotion des différents principes, piliers incontournables dans l’édification d’un Etat démocratique. «  La corruption doit être vigoureusement combattue car elle a des effets désastreux sur le développement. Les fonds qui devraient servir à financer des écoles, des cliniques et d’autres services publics se retrouvent entre les mains des criminels », a-t-il précisé. Selon lui, la corruption exacerbe la violence et l’insécurité et creuse les inégalités, surtout dans les sociétés vulnérables. Elle peut susciter un mécontentement et une colère bien compréhensibles et déclencher des troubles sociaux.

Le secrétaire général du ministère de la communication, Mohamed Condé a, à son tour apprécié le choix porté sur des professionnels pour échanger sur les données sociétales de la corruption dans le domaine de l’électricité, et les démarches appropriées pour endiguer le phénomène  les assure. Tout en demandant aux participants de suivre ces cours avec intérêt et assiduité.

Au cours de cette formation, des exposés portant sur différents thèmes comme les genres journalistes, la corruption, (actes et types de corruption), éthique et déontologie du journaliste, ont été suivis et débattus lors des travaux de groupes. Le thème portant sur la corruption dans le secteur de l’électricité a  clairement été débattu, par un formateur ayant au paravent fait des recherches sur l’EDG (électricité de Guinée). Malheureusement les responsables de l’EDG de Fria n’ont pas répondu à l’appel. Pourtant, la corruption doit être combattue, et ce combat doit aboutir. Sur tous les plans, la corruption bat son plein, et cela ne permet pas aux bailleurs de fonds d’investir en Guinée. Donc pour lutter contre ce fléau, il faut forcement passé par la communication. D’où les journalistes sont invités à être des ‘’guerriers’’ pour que la corruption dans le domaine de l’électricité cesse.

A la fin de la formation, des attestations furent délivrées aux participants, suivis de leurs différentes recommandations.

                                                                                                 MaTra