Depuis plusieurs années, les méthodes de contraception ont pris une allure très importante dans les pays africains particulièrement en Guinée ou la quasi-totalité des femmes et hommes et même certaines adolescentes s’adonnent à cette pratique sans pourtant connaitre les différentes méthodes existantes, mais aussi ses conséquences.

Pour docteur Camara, cette pratique qui met parfois la vie des pratiquants en risque. Il existe plusieurs méthodes de contraception, mais celles disponibles en Guinée sont au nombre de sept (7), qui sont : Le stérilet, un instrument recouvert de cuivre ou de bréant de la progestérone qu’on introduit dans l’utérus de la femme, cela pour dix ans, les implants consistent à poser un dispositif en fil contenant des hormones dans les bras pour une durée de cinq ans, les pilules, une association de petites quantités de deux hormones  proches de celles que sécrète les ovaires, les injectables, une méthode permettant à injecter les produits contenants des hormones pour le planning dans un intervalle de trois mois, les spermicides, une méthode chimique qui se présentent sous forme de crème, pour les spermatozoïdes, les taux d’échec est élevé , près de 12%. Ils appliquent au plus tard cinq minutes avant le rapport et son actif à quatre heures, les préservatifs masculin et féminin sont des tubes en plastiques qui empêchent la rencontre des spermatozoïdes au cours des rapports sexuels ; le retrait, une méthode naturelle presque peu pratiquée par les hommes qu’il soit guinéen ou pas. C’est un processus au cours duquel l’homme expulse son sexe pour éjaculer  dans le mouchoir.

 Au cours de son intervention, il affirme que chacune de ces méthodes précitées présentes des effets secondaires. Mais ces effets  varient d’une femme à une autre. Les effets secondaires sont des méthodes contenants des hormones, c’est le stérilet, les pilules, les implants, le patch, l’anneau vaginal, les injectables sont entre autres. Les saignements prolongés en dehors même des règles menstruelles, l’obésité, le ballonnement du ventre et des seins, prise de poids, douleurs aux seins, troubles de vue, ovaire poly kystiques, fatigue, acnés.

Les méthodes contenant des hormones qui sont les plus utilisés en Guinée. Leurs utilisations récurrentes peuvent provoquer une rareté de la grossesse cela peut aller de six mois à 18 mois.

Docteur Camara, précise que ces méthodes de contraception ne luttent pas contre les infections sexuellement transmissibles, mais plutôt entrainent des effets qui peuvent conduire à la mort. Donc, le seul et unique moyen de lutter contre les infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées est l’utilisation régulière des préservatifs.

BIS