Dans son discours d’ouverture, le directeur national de la pêche Maritime par intérim, Amara Camara Kaba : a au nom de son Excellence Fréderic Loua, Ministre des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime, remercier pour avoir accepté de rehausser de votre présence à cet atelier de restitution.

Pour le directeur national de la pêche maritime par intérim, le secteur des pêches et de l’aquaculture en Guinée est identifié comme un segment important de l’activité socio-économique, pouvant contribuer à la croissance économique du pays, à l’amélioration des recettes de l’Etat, à la réduction de la pauvreté, à la création d’emplois et à la sécurité alimentaire des populations.

Malgré ces atouts, le secteur reste confronté aux pratiques illégales que mènent les navires de pêche industrielle et les pêcheurs artisans dans les eaux mondiales en générale et celle sous juridiction guinéenne en particulier ce qui à coût sûr constitue une menace majeure pour la pérennité des ressources côtières et marines, et la situation socio-économique des pêcheurs respectant les mesures et règles applicables en matière de conservation et de gestion des ressources marines et côtières. Donc, c’est le lieu pour moi d’exprimer tous mes sentiments de gratitude et de remerciement à l’endroit de l’Union Européenne et l’Union Africaine pour la mise en place du contrat de subvention FED/2014/331697.

Selon Amara Camara Kaba, la thématique marine de la CEDEAO qui porte sur la gestion des ressources côtières et marines a permis à la Guinée de disposer d’une plate-forme satellitaire. Ce qui dénote son caractère de participation à l’exploitation durable des ressources halieutiques pour le bien-être des populations et à la création de richesse nationale aux dimensions des potentialités disponibles. Car, il ne faut pas perdre de vue sur les menaces que subissent les ressources halieutiques dans les eaux sous juridiction et sous souveraineté guinéenne par la surexploitation dont les principaux facteurs sont la pêche illicite, non déclarée et non règlementée (INN) et les mauvaises pratiques de captures effectuées par les pêcheurs.

Toujours dans la même lancé, le directeur national par intérim, dira que l’objectif principal de cette initiative régional est d’aider les pays participants à développer les capacités et l’utilisation des données d’OT pour gérer les ressources halieutiques et assurer la sécurité en mer. Pour atteindre ce but, cinq (5) objectifs opérationnels spécifiques sont mises en œuvre dans cette action. Ces objectifs ont été conçus selon les cinq (5) domaines de résultats : L’accès aux données d’OT ; la mise en œuvre des services d’OT ; la fertilisation croisée/ continentalisation ; la politique et la prise de décision ; et le renforcement des capacités. Ces activités qui doivent être réalisées dans les cinq (5) domaines de résultats ont pour assurer la réalisation des résultats escomptés suivants :

Les 14 pays participants ont un meilleur accès aux données et aux services d’OT liés à la gestion du milieu côtier et marin et de ses ressources ; deux services ont fournis pour protéger les lieux de pêche et assurer la sécurité en mer aux pêcheurs artisans de la région ; les services d’OT développés sont utilisés efficacement pour améliorer la gestion des ressources côtières et marines et améliorer les politiques et la prise de décisions ; un réseau amélioré entre les institutions est établi au niveau national avec le renforcement de la coopération entre les pays côtiers de la CEDEAO dans l’utilisation des produits et services d’OT pour une gestion efficace du milieu marin et de ses ressources ; les communautés d’utilisateurs finaux de la région ont amélioré leurs connaissances et amélioré leur capacité afin d’exploiter les données et les services d’OT.

Pour Amara Camara Kaba, les résultats escomptés de l’atelier sont entre autres la mise en place de la feuille de route pour la définition de stratégies pour soutenir les activités de surveillance, de contrôle et de suivi en Afrique de l’Ouest, activités qui aideront à freiner la pêche illégale, non réglementée et non déclarée (INN). Stratégies de développement de registre national/ régional pour les chalutiers et pirogues.

Mise en œuvre des ressources de thématique marine de CEDEAO. Identifier les besoins de formation spécifiques et harmoniser les activités pour les points focaux nationaux (PFN), les codemandeurs  et les associés. Contributions au projet de suivi, GMES et Afrique pour soutenir les acquis du MESA.

Pour terminer, le directeur national de la pêche maritime par intérim a en outre expliquer la nécessité de faciliter le déploiement immédiat des équipements MESA de la Côte d’Ivoire selon les accords contractuels; les pays doivent supporter les frais liés à l’entretien des stations MESA et le développement de produits et services dans leur ligne budgétaire interne. Le projet assurera le déboursement pour la dernière année. Selon Toujours le directeur, le  RIC doit fournir un gabarit de type de données pour améliorer des modèles de carte de zones potentielle de pêche (PFZ des pays, les NFP doivent disséminer des messages SMS sur la prévision océanique des communautés ou associations de pêcheurs qui partagerons avec les autres à travers l’usage de drapeaux dans les sites de débarquement, le NFP doit produire des documents politiques dont le contenu ne devrait pas être trop technique et devrait exposer tout impact et pertinence de services aux décideurs

BIS