L’entité syndicale guinéenne ne se porte pas bien ces derniers jours. Après le mouvement de grève lancé par SLECG auquel appartient Aboubacar Soumah, et qui secoué le système éducatif guinéen récemment, d’autre problème surgissent et inquiète les citoyens.
Aboubacar Soumah le meneur de la dernière grève qui a paralysé l’école guinéenne pendant près d’un mois en fin d’année, vient d’être exclu du SLECG (syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée). Le secrétaire général de la centrale syndicale faitière USTG (union syndicale des travailleurs de Guinée), interrogé sur les raisons de cette décision n’a pas mâché ses mots. Louis Mbemba Soumah s’est exprimé en ces termes « on ne peut pas imaginer que quelqu’un qui se dit syndicaliste, qui fait partie d’un bureau national, se permettre de cassé la porte du bureau du trésorier et vole des cartes de membre du SLECG qu’il signe lui-même et qu’il va pour distribuer. Il se permet d’organiser des assemblées générales et des réunions clandestines sans l’aval du bureau national dont il n’est même pas le premier responsable… on dirait qu’il n’est pas normal, on dirait que c’est la folie qui le prend ».
Le principal concerné Aboubacar Soumah, déclencheur de la précédente grevé des enseignants le 13 novembre 2017 a tenu à réagir à ces accusations pour dit-il mettre les points sur les « I ». Il estime que ceux qui ont décidé de l’exclure ont été corrompu « c’est l’argent. Vous savez quand l’argent parle, la raison se tait. C’est l’argent qui fait que ces secrétaires généraux ont pris cette décision de m’exclure. Je ne reconnais pas toutes ces accusations contre moi. Je suis très étonné qu’il (louis M’bemba Soumah) s’exprime ainsi. ».
Cet autre conflit coïncide avec les récentes menaces d’Aboubacar Soumah de relancer la grève des enseignants si les engagements prisent par le gouvernement d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants ne sont guère respectés.
Sachant que, la dernière grève avait couté la vie à deux jeunes garçons, de dégâts matériels considérables et occasionnant de multiples conséquences dans la société guinéenne.

AT