L’année 2018 pourrait apporter des changements majeures pour l’union africaine(UA) qui se propose de mettre œuvre un large programme de réformes institutionnelles et financières. A la fin mois de janvier, le président du Rwanda Paul Kagamé, initiateur et chef d’orchestre de ce processus.
Les changements qui seront opérés sont essentiels pour la santé à long terme de l’organisation, mais leur mise en œuvre ne sera pas une mince affaire. Confrontée à de nombreux enjeux de paix, de sécurité et la lutte à la corruption, l’UA devrait se concentrer à la fois sur les crises les plus graves de l’Afrique et sur celles dans lesquelles l’organisation continentale a un rôle actif à jouer.
Parmi ces priorités figurent les importantes réformes, la nécessité de contenir les frictions entre le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD) pour qu’elles ne perturbent pas les travaux de l’organisation, aidé à résoudre ou à éviter d’éventuelles crises liées en RDC, au Cameroun, au Mali et gérer les conflits en RCA, en Somalie et Soudan du Sud.
Interrogé sur la question de corruption en Afrique par nos confrères de la cellule d’information de l’UA ; le président du conseil consultatif de l’union Africaine, L’honorable Bégoto Miarom répond :
15 ans après l’adoption de la convention de l’union africaine, 2018 est une occasion pour faire le point sur les projets réalisés jusqu’ici, évaluer ce qui reste encore à faire et définir de nouvelles stratégie pour s’attaquer de manière efficace aux nouveaux défis de la corruption
Qu’est ce qui explique l’adoption de ce thème à ce moment alors que la corruption est une gangrène sociale ayant des effets dévastateurs sur la vie des citoyens africains ?
La corruption à de nombreuses facettes et conséquences. L’UA a abordé certaines de ces facettes dans ses thèmes précédents. Par exemple, la corruption et la mauvaise gouvernance affectent surtout les jeunes africains. Lors de la célébration de l’année 2017 sur le thème « Exploité le dividende démographique par l’investissement dans la jeunesse ».
L’union Africaine s’est attaquée aux défis auxquels se heurtent les jeunes, suites aux effets de la corruption et du manque de transparence.
La corruption constitue une violation des droits de l’homme, c’est ainsi que l’union africaine a fait des droits de l’homme le thème de 2016, année au cours de laquelle nous avons discuté du lien qui existe entre la corruption et les droits de l’homme.
Quel rôle l’UA peut-elle jouer pour endiguer les effets ravageurs de la corruption en Afrique ?
Comme nous l’avions dit, l’union Africaine coordonnera les effets des Etats en mettant à leur disposition un cadre juridique adéquat, en proposant des mécanismes stratégies et en impliquant toutes les parties prenantes dans la lutte (société civile, secteur privé, médias)…

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