Comme on le constate, depuis les premiers travaux de lotissement de l’Administration coloniale sous l’égide du gouverneur Noel Baley de la France, était notamment accentué sur la commune de Kaloum et dans une moindre mesures les quartiers de Cameroun et de la camayenne pour le pré lotissement de la capitale.

L’urbanisation est un facteur essentiel pour le développement socio-économique et bien attendu celui du renforcement de la sécurité civile. Ainsi, l’amorce d’un essor public d’un Etat découle forcement dans ce cadre, notamment dans le but de rompre la chaine de violence, permettant les forces de sécurité de patrouiller et de traquer les malfrats dans les quartiers périphériques bien lotis de la capitale.

En plus, sur le plan économique, cela favoriserait également un climat de standardisation sur les secteurs de l’électricité et d’approvisionnement en eau potable. Ces exemples reflètent l’impact du développement sur les services publics et le bien-être des populations.

Toutefois, la construction anarchique dans la capitale guinéenne prend une envergure incessante dans la cité. Quand bien même,  certains concessionnaires de la capitale, pour des raisons économiques et démographiques, élargissent leurs  propriétés au détriment de l’espace public, bloquant parfois le passage aux piétons et autres usagers.

Pis, en ce qui concerne certaines zones périphériques de Conakry, en l’occurrence Makhiya Touré, Dabondy et autres, nous constatons avec regret, l’enclavement de ces lieux. Situés presque sur la colline, ces constructions anarchiques qui suscitent d’énormes obstacles pour l’envoi de certains engins lourds à des fins de travaux. Comment pourrait-on désenclaver un tel milieu ? il faut nécessairement poser des analyses approfondies avec les techniciens en la matière, moyennant d’un appui financier à portée énorme afin d’atteindre l’objectif visé.

Cela permettra une bonne communication logistique et facilitera l’ouverture pour un développement harmonieux dans ces contrées. A l’instar des pays avancés, notre pays la Guinée, doit nécessairement s’investir dans le but d’urbaniser toute la capitale, pour permettre dans les années à venir, de déconcentrer les services publics et privés vers certains quartiers de la banlieue. En outre, cela susciterait éventuellement d’éviter les embouteillages perpétuels vers le centre ville (kaloum) seul centre d’intérêt où sont concentrés tous les services de l’administration publique guinéenne. Ces mesures prospectives aideront à coup sûr, la cité vers le progrès social et économique du pays.

En revanche, pour pallier ces disfonctionnements entre l’urbanisation et la construction anarchique, le gouvernement à travers le département en charge de l’habitat et de l’aménagement de la ville devrait s’impliquer davantage pour la mise en place d’une plate-forme permettant de réguler les constructions idéales en vue de pavoiser l’image de notre capitale.