Malgré quelques efforts fournis par les services d’insalubrités pour rendre nos hôpitaux propres et attirantes. Ces lieux publics pris d’assaut chaque jour par des malades de toutes genres, mais hélas, loin de remplir les conditions maximales d’hygiène. Comme on le constate, les dirigeants de ces centres hospitaliers avaient un moment donné, imposé des mesures de nature à rendre ces lieux plus propre.
Cependant, les alentours et les bâtiments de ces centres hospitaliers sont sordides. Des sacs de plastiques remplis de nourritures sont jetées un peut partout, les poubelles débordent et elles sont envahis par de grosses mouches, des rats, des chats et des chiens dans la cour, dégagent des odeurs nauséabondes.
Selon les témoignages, d’Ignace Denn en passant par Matam et Taouyah, les patients ont de la peine à fermer les yeux la nuit, tellement que les moustiques y sont présents. Pour les responsables de ces centres, ce n’est pas notre faute, mais plutôt les accompagnateurs des malades, qui sont pour la plupart responsables de cette situation, ce surtout, pendant la nuit ce sont eux qui mettent le restant des aliments dans les sachets en plastiques, et les jettent dans la cours. Quant aux femmes, elles lavent les habits et font la même chose pour ces eaux usées surtout pendant la nuit.
Il ya d’autres pratiques de travail dans ces hôpitaux qui sont plus dangereux. Selon les remarquent, aujourd’hui, ces centres hospitaliers sont devenus un véritable abattoir humain. Le slogan, ‘’L’argent d’abord, les soins en suite’’. Parce que nos médecins se sont mandés pour mission de s’enrichir et pour ce faire oublier le serment d’Hippocrate. En effet, le constat qui s’impose, c’est que ‘’ sans l’argent pas de traitement’’. C’est un comportement avéré, et c’est malheureusement le mot d’ordre dans presque tous ces hôpitaux. Dans ce contexte, que peut-on dire du serment d’Hippocrate ?
Ibrahima Sory Bangoura