Produire autant et consommé équitablement, tel  est le but des autorités en charges de la pèche et de l’aquaculture.  Certes, Après l’observation d’un repos biologique de trois mois par l’Etat guinéen, on constate qu’il ya de la carence au niveau de la mer, surtout dans le secteur de la pêche, l’on rencontre une sorte d’anarchie  dans la gestion des produits halieutiques. Or, rien ne doit être pris à la légère dans un service aussi bénéfique pour l’économie nationale.

Au lendemain du passage récent du gouverneur de la ville de Conakry général Mathurin Bangoura et le ministre de la Ville et l’aménagement du territoire, Louceny Camara, on a enregistré une grande quantité de poissons pourris au port de Boulbinet. Ces poissons  pouvaient également servir de consommation à de nombreuses personnes.

Ce tas de poissons dégage une odeur nauséabonde pouvant provoquer de la maladie chez des citoyens et surtout polluer l’environnement.

Cependant, Les autorités compétentes, dans leur cahier de charge, doit nécessairement veiller sur la mise en valeur et de la promotion de ce secteur aussi crucial pour l’économie nationale et riveraine. Actuellement ces représentent une plate forme importante qu’en bien plusieurs personnes tirent leurs revenus financiers à partir de ce vieux port.

Au-delà de ces observations, le port de boulbinet constitue naturellement un sanctuaire de commerce via d’autres contrées du pays en l’occurrence  des iles de Loos et certains pays limitrophes de la guinée, ce qui prouve sans doute l’importance que joue cette infrastructure portuaire pour l’économie locale.

Toutefois, il est capital qu’une bonne équipe de surveillance et aussi un service de contrôle de qualité dynamique soient misent sur pied et les dispositions pérennes  doivent être prises en vue de permettre de répondre aux normes établies par le ministère de tutelle et dans une large mesure répondre aux normes concurrentielles des ports modernes du pays.

En ce qui concerne les responsables de la pêche, l’exigence du respect des règles et principes doit être imposée. Puisque dans l’impunité, rien ne peut s’arranger. Et de nos jours, les Guinéens ont tendance à perdre le fil de contrôle. Un laisser-aller gagne du terrain du jour au jour dans notre pays. Un acte initié par les personnes profiteuses qui servent du titre d’un proche pour satisfaire leurs besoins.

Pour l’heure, force est de constater qu’une anarchie démesurée  gagne de terrain sur ces lieux tant convoités par l’économie halieutique, car il est nécessaire qu’on veille sans cesse sur l’hygiène et bien attendu sur la propreté pérenne  afin de garantir le bon fonctionnement du vieux port de Boulbinet.