A dire vrai, le problème de mendicité a pris une dimension inquiétante à Conakry où les professionnels du métier s’évertuent à rallier toutes les artères de la Capitale pour gagner leur pain. Et par rapport à cette épineuse question, ne serait-il pas nécessaire de mettre en œuvre un plan Marshall pour une prise en charge effective de ces personnes démunies qui, naturellement, ont aussi besoin de bien vivre.

Quotidiennement, ce sont des centaines d’handicapés  mendiants de tous âges qui se donnent rendez-vous, tôt le matin, sur les artères de la Capitale. Il suffit d’un si petit temps de stationnement au niveau des sémaphores et aux carrefours où exercent  des agents de la sécurité routière, pour qu’ils investissent la chaussée, demandant aux usagers de la route. Ils ne se soucient pas du désordre dans lequel ils évoluent.

Encore moins de l’imprudence qu’ils se faufilent entre les véhicules, tellement ils sont emballés par le souci de se faire assez de sous en un temps record. Infatigable, ils passent toute la journée à braver les intempéries de la nature.

De Matoto a Kaloum en passant par mosquée Fayçal, Dixinn, Matam et  Ratoma, le phénomène de mendicité est vécu au quotidien. Mais la palme d’or reviendrait à la presqu’île de Kaloum, ce grand centre ville ou tout ce décide. En tout cas à Conakry, prenez le temps de faire un tour à la grande mosquée Fayçal et à la cité chemin de fer face à la maison centrale. Alors vous vous rendrez compte de la précarité et dans laquelle l’insalubrité évolue, ces handicapés mendiants qui ont pourtant le droit de vivre.

De fait, ce qui semble focaliser l’attention de plus d’un, c’est cet effectifs extraordinaire de progénitures de handicapés mendiants qui viennent grandir les rangs des premiers.

C’est dire que la scolarisation est tronquée contre les guides que sont quelques uns pour leurs parents aveugles en guenilles. Pour ce cas d’espèce. La situation devait intéresser la ministre Sanaba Kaba et tous les membres du gouvernement en tant que premier partenaire sociale.

BIS