La lapidation, la bastonnade, la démolition des biens publics et le lynchage sont entre autres le sort réservé aux potentiels voleurs ou bandits dans plusieurs contrées des villes guinéennes. Ces actes sont fréquemment commis dans la savane guinéenne, de la Guinée forestière et bien attendu dans les Communes et les quartiers périphériques de la capitale.

Depuis quelques temps, nous constatons l’accroissement à grande envergure, le délit des normes adéquates, en ce qui concerne le sort que subit les différents voleurs ou bandits au sein de nos sociétés, certains citoyens se livrent, à outre passer les principes édictés par la loi sur le cas des présumés hors de la loi, sans pour autant saisir les autorités compétentes en la matière.

Toutefois, se réclamant dans un Etat de droit, sans de facto respecter les instruments de la démocratie et les droits fondamentaux pour tous. Au regard des analyses de bon nombre d’observateurs nationaux, la pratique du lynchage ou se rendre justice ‘’ est un délit de droit’’.

Sam Diawara citoyen à Dixinn « je pense qu’être victime d’un vol ou d’une attaque, est un acte difficile à accepter, surtout quelques choses qu’on peine à chercher depuis belle lurette, est vraiment immoral. Parlant la pratique de lynchage, c’est une chose que je déplore, pour la simple raison que, elle y va à l’encontre du respect des valeurs humaines. » À t-il martelé.

Partant de ces observations, il serait judicieux pour le ministère de tutelle (justice garde des sceaux), de prendre des mesures idoines en vue de sauvegarder les valeurs humaines et bien attendu permettre de réduire des actes affreux.

Amara Touré