Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européennes et américaines. Le 28 février 1909 le droit des femmes est octroyé aux Etats unis, c’est est qu’en 1977 que les Nations unies officialisent cette journée en hommage à la couche féminine du monde entier.

En effet, la question d’égalité et de droit a toujours nourrit les esprits entre les entités sociales, dans cette perspective, le débat sur le genre devient un point focal entre l’homme et la femme d’où le droit des femmes.

Ainsi, depuis les temps immémoriaux, les femmes furent un sujet de soumission, d’abus et de mépris à l’encontre des hommes. Face à cette situation répugnante  et de discrimination, plusieurs mouvements féministes se sont formés autour d’un idéal ‘’ l’émancipation et l’équité’’ en vue de sauvegarder leur intégrité physique, moral et professionnelle.

Soucieuses de cette aspiration, les pancrates féministes d’Angleterre multiplièrent une série de revendications non seulement dans les foyers conjugaux respectifs, mais aussi à l’échelle nationale, dans le but de recouvrer le droit commun.

Le 8 mars une date significative et historique, émaillée dans un climat d’émergence et de liberté pour ces pionnières de l’humanité, symbole de la nativité, de paix et d’amour. Certes, n’a-t-on pas imaginez, que le bonheur de l’humanité réside sur l’assentiment des femmes ?

Toutefois, l’on constate clairement l’apport des femmes pendant les deux guerres mondiales, lorsqu’elles soutenaient inlassablement l’effort des conflits ; de vivres, de vêtements et de l’éducation de qualité aux mômes à l’insu des maris.

Pour la circonstance de la guerre, les femmes ont eu une place de choix dans un monde qui leur ont ôté leur droit le plus naturel pour un changement positif et rentable.  C’est pourquoi la 1ère Dame Tanzanienne affirmait en 2013 « lorsque la femme est active, la pauvreté est passive », une affirmation qui s’appui sur la nécessité d’égalité des chances en matière d’éducation et de travail vis-à-vis de tous (hommes et femmes) et bien attendu elles constituent la majorité des peuples à travers le monde, sans quoi l’épanouissement des peuples ne serait possible ou difficile.

En revanche, cette célébration historique pour les femmes du monde aura tout de même permit à l’ensemble  des hommes y compris aux décideurs politiques, de se réquisitionner davantage sur les politiques de développement et d’insertion professionnelle et également lutter efficacement contre toutes formes de discrimination  et d’abus à l’égard de la junte féminine.  Bonne fête à toutes les femmes « Mafory Bangoura ».

Amara Touré