. Bien vu : le Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation guinéen, le général Bourema Condé

Dans sa politique de développement en matière des collectivités locales, le gouvernement guinéen à travers son département de tutelle (Administration du territoire et de la décentralisation), vient d’octroyer le 4 Mars dernier une subvention  plus de 12.000.000.000 gnf (plus de douze milliards francs guinéens)  aux collectivités locales et urbaines du pays.

Cette intervention s’inscrit dans le cadre de la politique intérieure sur le développement de proximité, aussi sur la mise en place d’un cadre de réalisation allant dans le sens du progrès décentralisé de l’Etat, tout chapeautée grâce à la volonté politique du gouvernement guinéen.

Dans cette logique, le Ministre Bourema Condé entend poursuivre d’autres initiatives en vue d’accroitre la bonne marche des services territoriaux guinéens. Cette subvention vient à point nommé, lorsqu’on sait que ce financement vient renforcer les capacités opérationnelles des mairies, districts et communes rurales du pays, dans le but de redorer le blason des institutions territoriales guinéennes.

. Mal vu: la Société des Eaux de Guinée (SEG)

La République de Guinée, ou en d’autre terme connue sous le nom de château d’eau de l’Afrique Occidentale, peine à se satisfaire sur la desserte en eau potable d’où la pénurie dans ce secteur crucial et vital pour les populations.

Depuis quelques temps, nous assistons au manque considérable de l’eau potable dans les robinets des citadins de Conakry, face à cette alarmante situation, la société des eaux de Guinée (SEG), ne parvient toujours pas a privilégié des pistes de solutions, en vue de servir les populations, qui certes s’acquittent régulièrement de leur devoir Civique (payement des factures).

Dans cette configuration des choses, les citoyens  ne sont cependant pas informés sur les mesures adéquates possibles prisent pour la bonne marche de la société et également les dysfonctionnements auxquels la SEG est confrontée. Outre, dans certains quartiers de la Capitale, la pénurie est immense, on constate la rareté de cette denrée vitale il y’a belle lurette (plus de 5 ans), à l’instar des contrées périphérique de Conakry (Simbayah, Cosa, Bomboly, Coléah, Madina et voir même une grande partie de Kaloum centre ville et Dixinn), ces quartiers sont autant desservit qu’en bien même le prix de 2 bidons d’eau s’achètent à 2.500 fg.

Pourrait-on comprendre, quels sont les obstacles auxquels la SEG fait face, sont-ils financiers, matériels ou techniques ? Et combien de temps cela pourrait durer ?  Ce sont autant d’interrogations, que bon nombre d’observateurs se penchent.

Au regard de cette insuffisance, plusieurs pétitions se pointent à l’horizon en vue de redessiner les nouvelles bases efficaces. Au-delà de ces observations, la Société des Eaux de Guinée (SEG) demeure l’une des entreprises les plus abonnées et médiocre du pays.

La Rédaction