Les emprises des grandes agglomérations de notre pays sont aujourd’hui envahies par des occupants illégaux, ignorant le respect des règles élémentaires de savoir vivre dans la paix et en harmonie avec les autres habitants.
Les autorités sensées de réglementer la libre circulation du piéton-roi sur des trottoirs assainis, pour une meilleure liberté de se mouvoir, dorment toujours sur leurs lauriers laissant libre court aux citoyens en manque d’éducation environnementale de faire valoir leur ambition d’occupation des emprises.
De nos jours, nous vivons des réalités causées par les désordres des uns et des autres qui dépassent de loin les programmes des opérations pour une ville propre, avec un cadre de vie sain, éloigné de toute sorte de maladies.
Pendant les différentes saisons, notamment la saison pluvieuse, nos grandes villes présentent des images désolantes avec comme corollaire le bouchage des caniveaux des grands arbres renversés par des vents violents, des parcs de véhicules importés longtemps exposés aux intempéries faute d’acheteur.
Des marchands ambulants ou ceux qui s’abritent sous des parasols, parapluies et autres kiosques de toute nature contribuent à bloquer méchamment les trottoirs de nos villes, empêchant la circulation en toute liberté sous l’œil complice des uns et des autres.
Les efforts dans les travaux d’opération de déguerpissement, de nettoyage et de maintient de l’assainissement tardent encore d’atteindre les résultats escomptés.
Une ville mal gérée représente un danger potentiel contre ces habitants étant donné que la pollution demeure la source des épidémies des maladies le plus souvent incurable donc fatales à la personne atteinte.
Ces fléaux sont provoqués par la fermeture de passage des eaux de ruissellement, le déversement des ordures ménagères dans les caniveaux, la stagnation des eaux en formant des petits lacs sur le goudron, le blocage des emprises contraignant les piétons à se confondre aux véhicules en circulation sur la route.
Face à cette critique situation du cadre de vie dans nos grandes ville, il est temps de se ressaisir en vue de redoubler d’effort dans la mobilisation des moyens financiers et techniques, mais surtout s’investir corps et âme dans l’éducation, la formation, la sensibilisation sur l’information du respect des règles d’hygiène dans les quartiers et communes urbaines du pays, afin de sauvegarder la santé de nos populations.
Ams