Pratiquer l’axe Kaloum-Matoto, sur l’autoroute Fidel Castro Ruz, est devenu de nos jours un véritable parcours de combattant, surtout en ce mois de Ramadan. Passage obligé à cause de l’influence de l’Etat des routes, de nos jours, Kaloum ressemble à un quartier perdu et abandonné, où on vient seulement tirer profit et retourner.

Il ya quelques années, le nouveau  de la ville de Conakry, le général Mathurin Bangoura  avait réussi à mettre de l’ordre en menant une lutte  sans merci contre l’insalubrité, l’occupation anarchique de la chaussée par les marchandes et marchands et les stationnements encombrants. Ce qui a entrainé le déguerpissement des gens et permis une fluidité de la circulation.

Pour Sékou Amadou Camara, cette opération est une grande envergure d’incroyable, de nos jours, les usagers éprouvent beaucoup de peine à fréquenter cette voie. En ce mois de Ramadan et ce moi de pluie, on ne parle plus des nids de poule, mais plutôt des marres et des immondices à éviter pour pouvoir rallier le centre ville.

Sur cet axe Kaloum-Matoto, en passant par Donka, Madina, Bonfi, Gbessia et Yimbaya, c’est le même panorama qui s’offre à tous ceux qui le pratiquent. A cause de ces difficultés. Les transporteurs préfèrent sectionner le tronçon Kaloum-Matoto en trois parties, imposant du coup aux passages les triples du transport.

Des citoyens s’indignent et accusent les autorités qui n’ont pas encore fait de leur priorité, l’aménagement de ces différents marchés et routes. Cette situation qui reste pour le moment sans portées,  pose de sérieux problèmes de circulation des populations  et de leurs biens.

Car,  l’axe Kaloum-Matoto,  est un calvaire pour nous les usagers de la route. C’est pourquoi, à cause des trous béants, des embouteillages, certains de nos amis se limitent à Gbessia, pour ne pas casser  les pneus de leur véhicule ou consommer l’essence. Nous-sommes obligés parfois de prendre la direction exposée pour arriver à destination à temps. Nous savons que cette pratique est dangereuse, mais on est obligés de le faire, sinon tu n’arriveras pas à ta destination.

BIS