Le constat est alarmant, depuis belle lurette, nous constatons avec amertume la propagation des garages de toutes sortes dans les rues de la capitale Conakry. Ceci se manifeste par le manque d’espace territorial des professionnels de la mécanique au grand dam des riverains.

Conakry, une capitale estimée à deux millions d’habitants, se trouve confronter au manque de terrains propice pour mener à bien l’exercice de la mécanique. Le dilemme de l’occupation anarchique des voiries secondaires par les garagistes inquiète une grande partie des citadins.  Certes, la raison centrale de cette emprise est essentiellement due par l’absence de place, privant temporairement les usagers à rouler facilement.

Cependant, il s’agit par-là, une volonté personnelle de ces derniers (les maitres), consistant à mieux élargir leur champs d’action afin d’avoir une clientèle plus large et assez lucrative. Ces actes démesurés sont d’autant embarrassants quand bien même ; certains professionnels de la voiture et autres engins contribuent sans doute à la création des embouteillages et le blocage de certains passages dans cité.

Ces pratiques considérées comme inciviles, constituent une tare pour la bonne marche de la circulation et la sécurité routière.   Seydouba Sékou Damba mécanicien  de son état « en ce qui concerne notre cas, il Ya quelques mois, on travaillait au sein d’une concession à dixinn, lorsque le père de famille est décédé, les ayant droit ont décidé de vendre la concession. Et cela a mal tourné pour nous, raison pour laquelle nous occupons une partie de la route. Je déplore cette situation aussi, malheureusement nous n’avons pas le choix, il faut qu’on travaille encore pour assurer nos besoins vitaux. » S’alarme-t-il.

Au regard de toute cette situation, force est de constater, que les à bords des rues sont menacés par la prolifération anarchique par des garagistes ; rendant dangereusement la circulation routière exiguë, provoquant parfois des bouchons interminables. Ces rues secondaires représentent également la vitrine de nos quartiers. Toutefois, il serait judicieux pour les autorités communales et locales de prendre des mesures idoines en vue d’éradiquer complètement ces tares au sein de nos circonscriptions respectives.

Ama