Dr Abdourahamane  Diallo, ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique appelle les pays qui ont été affectés et ceux qui ont été menacés à unir leur force pour faire face aux défis post-Ebola

Le moment est bien opportun de tirer les leçons de la maladie à virus Ebola dans toutes ses dimensions de manière à développer des stratégies  adéquates qui permettent désormais une meilleure pro activité dans la préparation et la riposte contre les épidémies émergentes et ré-émergentes et d’Ebola en particulier. 

Aux dires du ministre Abdourahamane Diallo, les échanges que vous aurez, permettront d’affiner les processus et les technologies innovatrices pour améliorer la santé des populations dans le contexte rares et de besoins sans cesse croissants.  Selon le premier responsable du ministère de la Santé, les recherches menées dans le cadre d’Ebola ont clairement démontré les liens établis entre les maladies à potentiel épidémique humaines, animales et l’environnement. 

Les résultats de ces recherches soulèvent des problématiques complexes de santé publique qui affectent le développement socio-économique des pays africains, ceux du bassin de la Mano River en particulier.  De par leur nature, ces problématiques requièrent pour leur résolution des compétences multidisciplinaires et des résultats  de recherche probants. De ce fait, la lutte contre les maladies n’incombe plus à un seul secteur mais plutôt, fait appel à une approche plus globale et intégrée. Nous a fait savoir le ministre guinéen de la Santé.

Pour Dr Diallo, les résultats et recommandations issus de nos échanges permettront à coup sûr d’impulser les efforts d’amélioration et de résilience des systèmes de santé en Afrique. Le ministre a en outre exhorté les jeunes à s’engager résolument dans la dynamique du développement durable de la recherche pour la santé, car sans cela, il sera pratiquement impossible  de relever les défis de bâtir des systèmes de santé résilients-capables de répondre aux besoins sans cesse croissants de santé des populations des couches vulnérables et déshéritées en particulier au renforcement des capacités de recherche dans le cadre du partenariat Nord-Sud et sous régional s’inscrivent dans ce sens. A souligner, que la rencontre de Conakry a connu la participation des experts de la Guinée, de la Sierra Léone et du Liberia qui sont les trois pays affectés et les autres notamment la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.

BIS