On est prévenu ! La question de l’insalubrité à Conakry n’est plus un sujet anodin, lorsqu’on sait que nos habitats, infrastructures y compris notre santé sont fortement menacés par ce fléau sans cesse grandissant.
En effet, depuis quelques mois, on assiste dangereusement à la fortification des tas d’immondices sous le Pont du grand marché de Madina, une réalité inquiétante, qui ne passe guère inaperçue aux yeux du grand public.
Edifié en 2005, le Pont du grand marché de Conakry risque de se fragiliser par l’excès de ces ordures, le pire, les chargés de l’insalubrité de cet endroit, enveniment davantage en calcinant aléatoirement ces immondices, sans pour autant mesurer le danger y découlant.
Cette mauvaise gestion des déchets se passe au su et au vu de tout le monde, ternissant ainsi l’image et la réputation de notre belle cité. A qui la faute ? Les citoyens ou les autorités ?
En toute évidence, la gestion des ordures à Conakry est une compétence des autorités, sachant qu’elles détiennent les voies et moyens pour stopper cet élan. Certes, avec le civisme, il est nécessaire pour les citoyens de veiller en toute conscience sur les lieux publics comme le cas de Madina.
Ibrahima Sory Bangoura citoyen résident à Dixinn : vraiment c’est déplorable de voir un tel acte dans notre ville, en plus les citoyens et l’autorité ont leur part de responsabilité, c’est-à-dire quand l’Etat n’aménage pas un lieu de dépotoir des ordures où les citoyens vont mettre des déchets. Donc, c’est à eux de prendre des dispositions draconiennes pour nous débarrasser de ses odeurs nauséabondes et éviter le drame qui sait passer à Concasseur (Dar-es salam).
Quant à la population, nous devons être responsables de nous-même, c’est-à-dire avoir le savoir vivre et surtout le civisme, mais de nos jours, les citoyens ont tendance à oublier cette pratique. On met des ordures partout et n’ importe où. Evitons des comportements mal sain et utiliser toujours le civisme. Car, un lieu sain égal à la bonne santé.
En attendant d’éventuelle solution par nos responsables, les riverains de ces alentours vivent de plus en plus au risque des maladies.

A Touré