En Guinée, les ondes ont été libérées en 2006. Depuis beaucoup d’eau a coulé sous le pont et continuent encore à couler. En libérant les ondes en 2006, l’Etat guinéen avait réussi à relever l’un des défis les plus difficiles en Afrique : donner la parole aux citoyens.
Cette immense joie, les propriétaires des radios et télévisions privées se trouvent actuellement confrontées à tout genre de maux pour le bon fonctionnement de leurs entreprises de presse internes.
Par sa diversité, les medias privés de la place constituent une pièce maitresse pour l’information prompte des populations surtout au pays profond. Il y a des émissions de grandes écoutes aujourd’hui. Ces émissions permettent aux citoyens d’être au diapason de l’actualité.
Cependant, même si les radios et télévisions privées sont cruciales, elles demeurent confrontées à des sérieux problèmes de fonctionnement. En premier lieu, il y a le problème de l’électricité et l’accès aux bouquets sur lesquels tout le monde n’a pas accès.
Sur le plan économique, il y a une morosité économique qui a forcément des répercussions sur la vie des médias privées. Cette morosité économique est due au fait qu’il « n’y ait pas assez d’annonceurs et de produits dont la publicité est faite dans nos radios et télévisions.
Quelques annonceurs drastiquement réduit leurs enveloppes publicitaires au point qu’un annonceur qui pouvait vous payer dix millions GNF pour une publicité mensuelle vous dit qu’il ne peut donner désormais que la moitié, parce que la situation économique n’est pas favorable. Tout cela pour vous indiquer que la santé financière des médias privés tient davantage à la santé de l’économie en général ».
A en croire Talibé Barry directeur de la radio City Fm « tout cela est aggravé par le fait que la culture de la publicité n’est pas suffisamment ancrée dans la pratique commerciale des entreprises locales »
Il ajoute que « les redevances » payées à l’ARPT pour la location de nos fréquences sont aujourd’hui de 20 millions par radios et par an.
L’autre aspect qui rend difficile la vie des radios et télévisions privées en Guinée, il note aussi « le harcèlement, les restrictions à la liberté de presse et le difficile accès à l’information publique »

AS Toure