Alors que sa réticence vis-à-vis de l’opposition est d’actualité, l’ancien ministre de la communication est revenu sur la situation sociopolitique du pays et les raisons de suspendre sa participation à l’égard de l’opposition.
Makanera affirme avoir fait sa rentrée en politique depuis 1992 avant d’être candidats aux élections communales de 1992. Fervent militant UNR, UPR dans les années 1995, Makanera se dit partisan des idées et non pas de personnes. Interrogé sur la position politique actuelle, M Makanera dit appartenir à l’opposition, mais suspend toutefois ces activités pour des raisons ethno- stratégies de son partie allié, sans mentionner un nom. Evoquant le terme ‘’transhumance’ ’sur lequel il est accusé, il réplique ainsi que la fidélité une vertu, mais elle n’est pas isolée’’.il défend en effet, que la meilleur fidélité c’est d’être fidèle envers soit même. Ce titre, il soutient aussi l’idée de la constance idéologique allant dans le sens positif.
Plus loin, l’ex ministre de la communication ; dénonce par ailleurs l’éthnocentisation du paysage politique guinéenne qui constitue selon lui, un carcan de notre démocratie.
En revanche, M Makanera a exprimé son désir de devenir un jour président de la République, afin de rendre meilleure la gestion publique.

Amara Touré