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C’est dans la salle du 28 septembre du Palais du peuple que s’est tenue la deuxième journée de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal ‘’OMVS’’. C’était sous la présidence d’honneur du ministre d’Etat de la Santé et de l’Hygiène Publique, Edouard Niankoye Lamah représentant du premier ministre chef du gouvernement, accompagné par le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Cheick Taliby Sylla et quelques membres du gouvernement ainsi que les Hauts Commissaires de l’OMVS, l’OMVG, et beaucoup d’autres personnalités et du représentant du gouverneur de la ville de Conakry.
Le directeur de Cabinet du gouvernorat à au nom du président du Conseil de ville saluer les présentes journées qui se situent dans la dynamique d’une envergure capitale pour nos Etats. Au nom des 2 852 000 habitants de Conakry M. Moundjour Chérif a dit que ces journées c’est pour galvaniser et pérenniser des acquis et aussi cette institution a des défis et des enjeux qui interpellent tous les Etats membres pour faciliter la libre échange, et beaucoup d’autres secteurs de développement.
Le Haut-commissaire de l’OMVG, Lansana Fofana a mis l’occasion au nom de l’OMVG pour rappeler le travail combien de fois salutaire des pères fondateurs depuis la création de ladite institution et aussi apprécier les résultats donc les actuels dirigeants ont bien voulu pérenniser pour le bonheur de nos Etats.
Les résultats de l’OMVS ont aujourd’hui renforcés l’intégration africaine des quatre pays riverains et aujourd’hui cette institution est l’un des meilleurs organismes de dans le monde. M. Fofana a enfin dit que la Guinée est toujours engagée dans la coopération sous-régionale et la préservation du bassin du Fouta Djallon doit être une préoccupation des Etats environnants.
Pour le Haut Commissaire de l’OMVS, l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal a aujourd’hui 47 ans, puisqu’elle a été créée par la convention du 11 mars 1972.en réalité, elle est « virtuelle » encore plus ancienne, puisque depuisle19ème siècle, des tentatives successives ont cherché à organiser l’exploitation du fleuve Sénégal.
L’Organisation des Etats Riverains du fleuve Sénégal, créée ici en 1968 à Labé, est la dernière grande étape ayant précédé la création de l’OMVS. Cette riche histoire est le signe d’une prise de conscience précoce des intérêts en eu, du potentiel économique arrimé à l’exploitation des ressources du bassin du fleuve Sénégal.
Mais elle témoigne aussi de la persévérance, et d’une détermination ancienne, dont l’OMVS est l’aboutissement.
Selon M. Semega, grâce à ce fil tenu mais solide, nous avons déjà accompli de grandes réalisations, que sans doute chaque Etat membre pris séparément avait peu ou pas de chances ou de moyens de réussir. Les résultats les plus connus sont nos ouvrages structurants, en particulier les barrages de Diama, de Manantali et de Félou, qui permettent de sécuriser l’eau pour l’agriculture irriguée, la production d’énergie hydroélectrique, l’accès à l’eau potable et à la santé, la préservation des écosystèmes et la navigation pérenne sur le fleuve.
Nous apportons ainsi une contribution non négligeable au développement économique et social des 4pays membres.il est certain que la concrétisation des grands projets et chantiers de notre organisation, en particulier la restauration du transport fluvial et le renforcement de la production énergétique, apportera une plus-value déterminante dans les conditions de vie des populations et l’activité économique dans nos pays. Nous a laissé entendre le haut commissaire.
Au nom du président de la République et du gouvernement, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique a salué cette célébration qui est une satisfaction pour tous les Etats membres de ladite institution. Cette organisation est créée par la volonté de premiers présidents sur la base multinationale, riche de succès et c’est aussi une occasion de réflexion et fournir des efforts pour l’avenir. L’OMVS a bénéficié de la confiance des Etats membres et c’est aujourd’hui un succès qui était considéré impossible mais de nos jours grâce à la volonté des chefs d’Etat c’est devenu un ouf de soulagement pour nos pays. Le ministre a en fin affirmé qu’il faut aussi améliorer l’écosystème, les infrastructures, l’autosuffisance alimentaire, la santé et des défis sont énormes dont entre autres, l’adaptation du cadre juridique

Ibrahima Sory Bangoura, Naby Moussa Soumah