La polémique autour d’un éventuel troisième du président Alpha Condé, fait coulé assez d’ancre et de salives en Guinée. Ainsi, c’est dans cette perspective contradictoire que le mouvement citoyen ‘’dégagisme’’ a été lancé, ce jeudi 18 Avril à la maison commune de la presse. Le thème retenu ‘’l’alternance, une nécessité pour la jeune démocratie guinéenne’’.
A l’entame, le président Mohamed Fito Diakité, défini et précise l’objectif de ce mouvement ‘’ dégagisme’’, qui a pour vocation, l’alternance en Guinée, notamment autour d’un projet commun, au sein duquel figure hommes et femmes.
Très déterminé, le mouvement ‘’dégagisme’’ entend poursuivre ces actions, en vue d’empêcher un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé.
Prenant la parole, le secrétaire administratif du mouvement Oumar Thiam, a quant à lui, retrace l’évolution et les faits chronologiques de la gouvernance de la Guinée, liés au monopole du pouvoir de 1958 à 1984, jusqu’à la fin de transition en 2010.
Très indigné et frustré, M. Thiam a successivement dénoncé le système d’engrenage de l’administration guinéenne axé sur la corruption, le laxisme et le clientélisme des responsables à tous les niveaux.
En référence aux autres mouvements de la société civile sous régionale, à savoir (mouvement on en a marre au Sénégal, balaie citoyen du Burkina Faso), le mouvement guinéen ‘’dégagisme’’ s’insère dans le postulat légaliste, à partir duquel est régit la défense de la constitution.
Aux dires de son vice-président M. Traoré, le mouvement ‘’dégagisme’’ est perçu comme étant un moyen de pression, apolitique et légaliste. Citant l’article 154 de la constitution, le vice-président entend préserver davantage le principe et le respect de la séparation du pouvoir, contre toute sirène révisionniste en Guinée.
Pour clore, le président du mouvement ‘’ dégagisme’’ demande les concitoyens à adopter l’esprit de responsabilité et agir pour le bien être de la nation.

Ams Touré