Ce jeudi matin 25 avril, au siège de la PCUD, la version féminine du Front National pour la Défense de la Constitution, a été lancée. On les appelle le FNDC féminin.La cérémonie de lancement a connu la présence de plusieurs femmes issues des organisations de la société civile et des partis politiques. Toutes vêtues de rouge.

« Non au hold-up constitutionnel et social ! Non au référendum ! Non au glissement du calendrier ! Non et non au troisième mandat !:..>>, scandaient les femmes du FNDC.

Dans une déclaration rendue publique par Hadja Maïmouna Bah Diallo, vice-présidente des femmes de l’UFDG, ces activistes ont exprimé leur opposition à un troisième mandat pour le président de la République, Pr. Alpha Condé.

« Nous comptons jouer notre partition dans ce combat pour la démocratie dans notre pays. Ce, conformément aux articles 27 et 154 de la constitution, qui stipulent respectivement que : « le président de la République est élu au suffrage universel direct. La durée de son mandat est de cinq ans renouvelable une seule foi. En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, consécutifs ou non. » A rappelé Hadja Maïmouna Diallo, sous les applaudissements de ses camarades.

C’est pourquoi, selon ces femmes, tout citoyen guinéen, ‘’qui qu’il soit’’, qui ne respecterait pas ces deux dispositions de la constitution, considéré comme auteur d’un ‘’coup d’État civil’’.

À travers cette déclaration, ces femmes du Front National pour la défense de la constitution exigent, insistent-t-elles, le respect inconditionnel de ces dispositions de notre loi suprême.

Par ailleurs, elles invitent toutes les bonnes volontés à interpeller le chef de l’État à ne pas, préviennent t-elles, succomber aux sirènes révisionnistes.

Le FNDC féminin invite également toutes les femmes de Guinée, éprises de paix et de justice, disent-elles, à se joindre à elles, pour, « barrer la route a toute forme de violation de la constitution ». Conclut Hadla Maïmouna Bah.

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