La saison des pluies est souvent perçue comme une période fragile et sensible pour les inflammations intestinales, entrainant ainsi les maladies diarrhéiques. Certes, ces maladies sont en amont causées par le manque d’hygiène alimentaire voir environnemental.
En effet, depuis plusieurs années l’Etat guinéen et ses partenaires sanitaires sont en pied d’œuvre pour mettre en lumière les dangers liés au manque d’hygiène, ce qui provoque davantage les maladies diarrhéiques surtout en cette période des grandes pluies.
A l’évidence, au marché Gnenguema de Madina, sont exposés des tas de denrées (les avocats, mangues, salades etc..) à ciel ouvert, sans aucune mesure de protection, menaçant dangereusement la santé des éventuels consommateurs. Des mouches en extase, les ordures éparpillées en plein air en sont également quelques réalités qui assaillent la santé des populations.
Ces habitudes plus ou moins risquant peuvent parfois créer le sentiment de réticence vis-à-vis des produits venant des marchés locaux, pour faute d’hygiène.
Pour Momo Soumah, Citoyen à MAFANCO « interpeller la population à ce sujet, est un acte préventif, parce ce non seulement ça permet d’éviter l’épidémie, mais aussi favoriserait une culture citoyenne et responsable vis-à-vis de notre environnement et des générations futures. » a-t-il expliqué.
Toutefois, l’on se souvient en 1994 la République de Guinée fut confrontée à sa première grande épidémie de l’histoire (Cholera), provoquant des milliers de morts. Alors il serait nécessaire de procéder à la campagne de sensibilisation auprès des couches les plus vulnérables, en vue d’éviter pire.
Amara Touré