Des efforts louables en matière d’investissement dans l’assainissement des voiries urbaines de la ville de Conakry se consolident petit à petit. Malgré ces immenses efforts de l’Etat des immondices de toutes sortes persistent encore par endroits dans la cité. A ce niveau beaucoup d’observateurs pointent un doigt accusateur sur le manque d’éducation civique des citoyens en matière de protection environnementale.
Depuis un certain moment, les autorités à tous les niveaux, nos forces de défense et de sécurité, élus locaux entre autres, œuvrent inlassablement pour trouver une solution idoine à l’incivisme qui gangrène quotidiennement notre Capitale Conakry, à travers ses Communes, quartiers, secteurs et surtout les lieux stratégiques les plus fréquentés notamment l’aéroport international de Conakry Gbessia.
Le mal demeure plus perceptible dans certains endroits dû surtout à l’incivisme et au manque de volonté de nos concitoyens c’est ainsi que de Gbessia Port 1 à Yimbaya Faban en passant par Gbessia Port 2, dans la Commune de Matoto, des tas d’ordures jonchent le long des rues voire la cour de l’aéroport de Conakry qui constitue pour le commun des guinéens un patrimoine mais aussi une vitrine de tout le pays.
Un tour d’horizon ou encore une simple visite suffit largement pour se rendre à l’évidence. Si, dans un passé plus ou moins lointain, la ville de Conakry était considérée comme une perle de l’Afrique de Occidentale française à l’image de Dakar (Sénégal) et de Libreville (Gabon), cette assertion n’est désormais qu’un vieux souvenir pour les habitants d’hier de conakry.
Mme Kalo Aissata Camara, vendeuse et résidente à Yimbaya Faban : « En Guinée, le manque de civisme reste toujours banalisé par beaucoup de personnes. Car, les citoyens oublient que l’aéroport international appartient à nous tous.
Je lance un appel pressant à nos autorités pour plus de rigueur et de vigueur dans la gestion et la sauvegarde de ce patrimoine historique qui constitue surtout une porte d’entrée de notre beau pays ».

BIS