Le mariage une fierté pour les soussous !
Dans la communauté soussou, le mariage est devenu une coutume pour les jeunes filles et jeunes garçons pour mieux se responsabiliser dans la société. Et, ce mariage, est considéré dans la tradition comme une obligation permettant de passer par ses étapes pour pouvoir construire une meilleure progéniture dans la société Africaine.
Précisément, à moriah préfecture située à quelques centaines de kilomètres de la capitale guinéenne où cette pratique continue à faire une progression dans la cité. Ce pays Soussou, où le mariage est célébré à chaque mois d’une façon joyeuse et respectueuse.
Pour un rappel de mémoire, dans la communauté soussou, le mariage aujourd’hui, est différent de celui d’hier qui est devenu une coutume pour les jeunes filles et jeunes garçons pour mieux se responsabiliser. Tout porte à croire que selon la coutume, les nécessaires qui rentrent dans le mariage et ses significations sont aussi symboliques que coutumière.
Premier aspect de la famille de l’homme en question qui a l’obligation de se rendre à plusieurs fois chez les parents de la famille de la fille, et une fois se présenter dans la famille de ses beaux-parents on lui demande d’envoyer les colas pour permettre demander la main de la fille en mariage. Ce processus est appelé ainsi ‘’ les salutations d’usage’’. Alors, Si les parents de la femme acceptent d’épouser, l’homme, comme le recommande la tradition, on lui autorise d’envoyer un pagne sur lequel la femme pourra se rendre belle devant l’homme.
Deuxième aspects, si la femme et sa famille acceptent d’épouser l’homme, une deuxième sortie de la noix de colas qui contiennent ‘’cent noix de colas’’ pour aller saluer tout le reste de la famille avant de fixer la date à laquelle se tiendra le mariage proprement dit. Et, le jour de la célébration, les parents de l’homme devraient rassembler toutes les choses nécessaires y référant afin de mieux célébrer l’union sacrée entre mari et femme.

Dans l’optique de célébrer l’union sacrée (Mariage), l’homme et ses parents amènent une natte, la calebasse emplit du riz avec la noix de colas, le sel et le papier rame sur lequel est greffé sept aiguilles dans une calebasse. Ainsi, La calebasse doit être couverte par un éventail (recommandation de la tradition) et que chaque chose représente une signification. Ainsi, explique ceci : Première étape d’abord, la natte est destinée pour les imams afin de s’assoir, célébrer, passer au protocole et bénir le couple; ‘’ la calebasse remplit du riz signifie que l’homme peut nourrir sa femme durant toute sa vie. Les colas se matérialisent par le respect du mariage, éventail de ne pas exposer la femme, le sel, donner le gout à ta femme ; le papier blanc, je peux habiller ma femme durant toute sa vie conjugale. Et les sept aiguilles sont à partagées par sept personnes qui sont entre autres : les deux témoins au côté de l’homme, les deux témoins au côté de la femme, les parents de l’homme et femme et l’imam qui a l’opportunité de présider le mariage.
Troisième aspects est de nature à fixer la date du mariage. Et, une fois la date fixée, la famille de l’homme envoie toutes les denrées alimentaires chez la mère de la fille qui signifie que tous ce qu’elle fait pour élever sa fille.
En bref, le mariage au pays soussou notamment à « Moria » est un héritage séculaire, de génération en génération qui prend ses racines depuis les belles épopées mandingues. Ceci dit merveilleusement que toutes mes mœurs et nos us demeurent et persistent dans les sociétés Africaines contemporaine.
Certes, en dépit de la modernité, ces valeurs sociétales et culturelles en Basse Cote notamment à « MORIA » restent avant tout un bel exemple dans nos foyers.

A Toure