Le marché de Madina considéré comme le plus grand centre d’affaires de la capitale Guinéenne (Conakry) à cause de sa concentration journalière. Ce marché attire des milliers de commerçants par jour ; c’est pourquoi d’ailleurs, est devenu le lieu de pratiquer les différentes activités pour leurs permettre de satisfaire les besoins vitaux.
Actuellement, on peut dire sans ambages que ce marché attire de nombreuses femmes vendeuses des différents condiments et autres articles divers et variés. Ces femmes sortent très tôt chez elles parfois même à partir de 5h du matin afin de vaquer à leurs préoccupations. Actuellement les femmes souffrent au marché Madina, les condiments sont chers et les femmes sortent très tôt à partir de 5h du matin afin de vaquer à leurs préoccupations.
Si d’un côté c’est des produits importés qui sont vendus ou les (prêt à porter, téléphones, des habits etc.), de l’autre c’est des produits locaux qui sont à leur tour vendus tels que : légumes, produits vivriers, des tubercules etc.
Ce qui fait le marché Madina ,comme le grand lieu de rencontre de personnes de tout genre vendant par ci par là, des articles dans des boutiques et dans des magasins, sous des parasols sans oublier des marchands ambulants qui vaquent quotidiennement à leurs activités.
Pour se rendre à l’évidence, il suffit de faire un déplacement dans ce marché en pleine journée pour y voir de ce qui se passe. Dans des centres commerciaux jusqu’au marché appelé ‘’gnènguèma’’ un endroit où on vend des légumes, et autres produits par endroits.
Malgré, la pléthore, des jeunes, hommes et femmes, chacun suit ses activités selon leur gré devant lui permettre d’atteindre ses objectifs.
Madama Soumah, vendeuse de poisson : « Je me lève le matin pour me rendre au marché Madina, je prends chaque carton à 150.000 fg et je l’ai revend à180.000 pour me permettre de nourrir ma famille. Parce que, j’ai quatre enfants et c’est moi qui assure les dépenses familiales, parce que mon mari ne travaille pas. Même si les intérêts ne sont pas comme ça mais aujourd’hui mieux vaut que je reste à la maison.
Mamadou Bobo Diallo vendeur de poulets : « J’ai choisi ce métier parce que j’ai redoublé plusieurs fois le BAC. Un jour, mon frère m’a pris pour l’accompagner dans sa boutique, et, il m’avait de voir si je pouvais aussi pratiquer ce métier, et, j’ai vite compris l’importance du commerce .Et, aujourd’hui, j’ai compris que ma vie était liée au commerce .Et depuis cette date, j’ai commencé à pratiquer et aujourd’hui, Dieu merci je gagne petit à petit mes intérêts » .
Fatoumata Sylla est vendeuse de légumes : « J’ai choisi de vendre ces marchandises pour subvenir non seulement à mes propres besoins mais aussi aider mes parents à soutenir la famille. C’est vrai que le bénéfice n’est pas si lourd même si ça varie des fois selon la demande. Mais, ça peu boucher certains trous et cela me mettra à l’abri de chaque fois tendre la main aux parents pour certaines nécessités. Le gain n’est pas comme ça, mais il vaut mieux que d’aller se prostituer dans les maquis ». À telle augmenter.
Une autre souligne qu’elle est dans cet exercice depuis des années, mais dit-elle depuis que je suis dedans, je me suffis largement. Parce que je me bats et je me battrai de toute mes forces sous la pluie et sous le soleil pour voir le bout du tunnel à travers la vente des articles. Puis que selon un adage, le premier mari d’une femme c’est son activité. Car, c’est cette activité qui peut lui permettre de se soutenir et de surmonter tous les obstacles de la vie.

Aissata Touré