Situé à l’autre côté extrême de la cour de l’Aéroport international de Conakry-Gbeissia, dans la Commune de Matoto, le quartier Yimbaya- Faban se cherche actuellement pour sortir des inondations conduisant les populations à vivre dans l’eau. Oui, l’occupation anarchique des lieux pourrait être à l’origine de cet envahissement du quartier où les populations ont maintenant les pieds dans l’eau.
La forte pluie qui s’est abattue, dans la nuit du mercredi au jeudi, 18juillet, sur la Capitale guinéenne, a provoqué des dégâts énormes dans certaines concessions. Yimbaya Faban n’a pas échappé à la règle de l’inondation. Les citoyens se sont reveillés les pieds dans l’eau avec les ordures venus de tous coins des quartiers voisins.
Les constructions remplient d’eaux de ruissellement, la route bloquée, les tas d’ordures, les objets emportés par l’eau dans les petits caniveaux existant, provoquent forcement l’inondation.
Comme l’on peut le comprendre donc, le manque des canaux d’évacuation de grande dimension et le système des égouts à Conakry, sont vraisemblablement les causes de cet état de fait. A cette réalité vient se greffer la construction anarchique des bâtiments dans ces domaines non loti et l’occupation anarchique des voiries par certains citoyens.
Aujourd’hui, le quartier Faban est plongé dans l’eau et les populations se demandent que faire.
De Gbeissia Port 1 à Yimbaya Pharmacie, en passant par Port 2 et Yimbaya Faban, l’atmosphère est toujours la même, les citoyens sont à tour de rôle pour évacuer l’eau qui envahi les habitations.
L’une des victimes, Aissatou Camara, pointe le doigt accusateur sur des personnes occupant délibérément le passage de l’eau à travers des constructions non contrôlées par les autorités.

C’est pourquoi d’ailleurs, elle sollicite l’intervention de l’Etat pour venir à bout de cette souffrance. Car, cette nuit, nous a-t-elle confié, depuis 23heure je n’ai pas fermé l’œil avec mes enfants. Les eaux qui sortent dans la cour de l’Aéroport nous ont causée beaucoup de dégâts.
Pour ce citoyen M. Camara, notre Capitale a besoin d’un toilettage pour être une ville moderne, à l’image d’autres pays de l’Afrique et voire même du monde.
Hier, notre pays était la perle de l’Afrique de l’Ouest. Si nous voulons que ce nom revienne, il faut que nous soyons rigoureux avec nous-même.

BIS