Le phénomène d’insalubrité à Conakry ne fait que prendre de l’ampleur dans la mesure où après les marchés, ce sont les routes et trottoirs qui sont transformés en dépotoir d’ordures.
Si dans un passé récent, une campagne d’assainissement luttant contre l’insalubrité fut organisée par les autorités à tous les niveaux pour débarrasser la Capitale Conakry des tas d’immondices obstruant ainsi la circulation des personnes et automobiles tranquillement, le message est loin d’être compris par les citoyens de Conakry.
Malgré de nombreux efforts déployés par les autorités en place à tous les niveaux, elles sont très nombreuses, ces vendeuses qui à longueur de journée déversent les ordures dans les rues et sur les trottoirs, les rendant ainsi impraticables sans tenir compte de l’impact négatif que cela pourrait causer. Par ailleurs, force est de rappeler que cette pratique est de nature à polluer l’environnement et susciter les maladies au sein de nos paisibles populations.
Selon les témoignages, les causes de ce phénomène sont entre autres : le manque d’endroits appropriés pour le dépôt d’ordures, le refus de se rendre au lieu de dépôt par certaines personnes sans oublier le manque de civisme….
Pour être au parfum de ce phénomène qui inquiète bon nombre d’observateurs et citoyens, il suffit tout simplement de jeter un regard sur l’axe Bailobaya- Cimenterie en passant par la T5 jusqu’au grand carrefour de Bambéto où les trottoirs et routes sont jonchés d’ordures.
Il faut sans doute noter que ce phénomène peut avoir pour conséquence, la pollution de l’environnement, le risque de contamination de la population, l’impraticabilité des routes, le bourrage des canaux par les ordures provoquant des embouteillages, la dégradation des routes…..
Touché par cette conduite aberrante de certains citoyens, un riverain que notre reporter a rencontré explique : ces tas d’immondices sur ces trottoirs nous posent pas mal de problèmes. Car, parfois nous avons du mal à les utiliser pour la traversée, nous demandons à l’état de nous venir en aide pour que ces trottoirs soient encore opérationnels.
Pour éradiquer ce phénomène, une campagne de sensibilisation de la population et la mise en vigueur des lois y afférent en prévoyant des sanctions contre les récidivistes ne seraient-elles pas les solutions idéales pour attirer l’attention des uns et des autres sur les conséquences plus ou moins directes de leurs actes.
En attendant de trouver une réponse à cette interrogation, les regards des uns et des autres restent rivés sur les autorités notamment le ministère en charge des travaux publics et le gouverneur de la ville de Conakry afin de prendre des mesures nécessaires pour le bonheur des usagers de ces trottoirs.

Ams Toure