Si dans certaines préfectures ou région de la Guinée l’état de la route est praticable, le tronçon Kamsar-Boké est un véritable chemin de croix. De Kamsar à Boké en passant par Kolanboungni, Tamaransy et Pont de Fer, l’état de la route est vraiment un calvaire pour les usagers.
Le ministère en charge des Travaux publics et le Fonds d’entretien routier n’ont qu’à revoir leur copie pour une bonne exécution des travaux. Les cahiers de charge doivent faciliter la tâche aux populations pour une circulation sans trop de peines.
Pour qui connait l’importance de cette zone minière par excellence, l’Etat doit prendre des mesures de nature à rendre fluide le tronçon Kamsar-Boké.
Sinon, pendant la nuit surtout à cette saison des grandes pluies, c’est un calvaire pour les chauffeurs circulent en longueur de journée.
Si par le passé, la sous-préfecture de Kamsar et la région administrative de Boké étaient praticables, de nos jours, certains endroits sont presque impraticables.
L’état de la route Kamsar-Boké est vraiment critique, surtout à cette saison des pluies. L’eau de ruissellement couvre les trous. Au passage des véhicules, la boue salit les personnes. Et si c’est la saison sèche, c’est la poussière.
Dans le pire des cas, ces trous sont le plus souvent l’une des causes des accidents graves. Sans oublier des embouteillages.
Pour Barry, chauffeur Kamsar-Boké, c’est vraiment un problème. « Avant, je faisais 45 minutes, mais aujourd’hui avec le mauvais état de la route je dépasse. Vouloir filer, tu risques d’être en panne voire commettre des accidents. Les passagers aussi ont peur. Kamsar-Boké, ce tronçon mérite le bitumage pour la fluidité de la circulation.
Quant à Ousmane Camara, résident à Kolaboungni, Kamsar-Boké est un casse-tête pour les chauffeurs. « Nous demandons au ministère en charge et le FER de nous aider à refermer les trous. Car, les chauffeurs évitent ces trous en longueur de journée pour éviter des accidents ».

BIS