Aujourd’hui le phénomène de rareté des taxis est devenu un problème très inquiétant pour les populations de la Capitale Conakry, surtout quand il s’agit de faire un déplacement rapide d’une Commune à une autre. , c’est un véritable casse-tête. Car, se déplacer à Conakry se présente comme un calvaire pour les usagers de la route.
La rareté des taxis aux heures de pointe à travers Conakry est un parcours de combattant où les usagers éprouvent d’énormes difficultés à rallier leur lieu de travail ou de commerce.
Le phénomène est surtout ressenti lorsque vous vous déplacer de la haute banlieue à Kaloum en passant par le grand Centre commercial de Madina.
Une raison pour les autorités compétentes de régler le transport urbain par le biais des bus ou cars pouvant permettre aux usagers toutes catégories confondues de rallier leurs différentes destinations notamment les travailleurs (fonctionnaires) ou autres employés et les hommes d’affaires.
Presque des milliers de personnes de Conakry se lèvent vers 5 heures du matin pour se pointer dans les différents carrefours où plaques de leurs Communes et quartiers à la recherche d’éventuels moyens de déplacement pour qu’enfin qu’ils puissent rejoindre leurs lieux de service.
Malheureusement, les réalités font que certains citoyens peuvent faire plus de 2 à 3 heures à la plaque sans avoir un moyen de transport. Pour d’autres personnes, qui trouvent des taxis pleins, leur solution se résume souvent à des déplacements généralement coûteux. Par ailleurs, interviennent souvent les détenteurs des voitures personnelles dans le but de soulager dans la majorité des cas.
Des usagers rencontrés parlent de ce phénomène grandissant qu’ils sont victimes à longueur de journée.
Aboubacar Diallo, commerçant « nous explique ses difficultés à longueur de journée, à savoir : l’arrogance des chauffeurs, l’indisponibilité de la monnaie sont entre autres difficultés qui nous assaillent. Car, ils se prennent comme les meilleurs de la situation. Étant dans le besoin tu es obligé de tout accepter pour arriver à ton lieu de travail.
Donc, je demande à l’État de venir en aide pour nous sortir de l’ornière. Car, à Conakry le problème de moyen de transport reste entier, ce, de façon permanente.»

M’Boum Koumba