Ce lundi, 25 novembre, les travailleurs du quotidien national Horoya ont reçu une équipe jeune de médecins dans le cadre de la recherche scientifique qui porte sur l’hypertension artérielle en milieu médiatique. Objectifs, faire ressortir la fréquence, le taux de prévalence, évaluer la connaissance de cette pathologie, les facteurs de risques chez les journalistes, techniciens.
Situant le contexte, Docteur Aboubacar Camara, étudiant en Médecine en situation de thèse a indiqué que cette consultation a été initiée dans un cadre de recherche scientifique qui porte sur l’hypertension artérielle en milieu médiatique. « Cette enquête permettra de cibler les professionnels des médias et de déterminer la prévalence d’hypertension artérielle et d’évaluer leur niveau de connaissances sur cette maladie. »
Faisant le constat du premier jour, Dr Camara a souligné qu’il y a eu assez d’enthousiasme. « Nous sommes vraiment contents de l’accueil. Les travailleurs de Horoya étaient déjà sur place, à nous attendre .Ce qui est vraiment rassurant. Ça montre que le personnel voulait connaitre leur état de santé. Nous ne pouvons pas publier pour le moment ces résultats parce que le travail ne vient que commencer. C’est le jour de ma soutenance, qu’ils seront communiqués », a-t-il précisé.
Des statistiques, notre médecin de faire savoir que les dernières études faites en 2009 révèlent un taux de prévalence de 29% en Guinée.
Parlant toujours de l’hypertension artérielle, Dr Aboubacar Camara a cité le stress, l’obésité, le diabète, manque d’activité physique, la consommation excessive de sel, … comme étant les causes principales de cette maladie.
Pour prévenir cette pathologie, notre interlocuteur a conseillé de faire le sport, évité de prendre du poids, mangé moins gras,… « Parce que l’hypertension est une maladie silencieuse qui ne se fait entende le plus souvent qu’en cas de complication ».
Interrogé à la fin de sa consultation, Elhadj Moustapha Aly Camara, rédacteur en chef s’est dit heureux de cette initiative. « J’ai été très ravi de ce contrôle que je viens d’effectuer. Ça m’a permis de connaitre de ma tension et mon taux de glycémie. Sans oublier les conseils reçus dans le cadre du régime alimentaire. Nous souhaitons que ces initiatives soient multipliées.»
Sur la même lancée, la journaliste Kadiatou Baldé, KB, a estimé que : « c’est une initiative salvatrice, le fait de savoir sa situation médicale. Dorénavant, nous savons déjà à quoi s’attendre par rapport à ce que nous mangeons, des précautions à prendre pour éviter l’hypertension artérielle, ainsi que les mesures à prendre sur notre régime alimentaire et le taux de glycémie que nous avons bon ou pas. Donc aujourd’hui, moi par exemple, j’ai suivi la consultation, je sais maintenant à quoi m’attendre, qu’est-ce qu’il faut faire par rapport au régime alimentaire à suivre, parce qu’avant je ne connaissais pas qu’elle est& ma situation par rapport à la glycémie, si je suis hypertendu ou non.
Grâce à cette consultation, je suis informée de toutes ces situations, en plus, je salue l’initiative de la Direction pour évaluer l’état de santé du personnel de Horoya et je les invite également de continuer ces initiatives pour le bien être de l’ensemble du personnel.»
Très réconforté de l’engouement, le Directeur général adjoint du Quotidien national, Horya, a rappelé que dans tous les services, que ça soit Horoya ou autres, « il y a de notre devoir en tant que responsable, ci-possible de faire venir des médecins pour connaitre l’état de santé de nos travailleurs, collaborateurs. Parce qu’on dit pour mieux travailler, il faut être dans un état physique, moral saints. Quelqu’un qui n’est pas en bonne santé, tu ne peux pas lui demander de rendre plus, de travailler, voilà pourquoi, il faut connaitre son état de santé.
Aujourd’hui, ce que nous avons fait avec cette équipe de jeunes médecins, c’est de dépister, connaitre la tension, la glycémie du personnel. Ce sont des facteurs qui créent des problèmes dans la société guinéenne.»
Pour le DGA du journal Horoyal, les examens de ce matin ont permis à certains travailleurs de se rendent compte qu’ils ont la tension, le diabète et d’autres par compte n’avaient rien. « Au nom du Directeur général et à mon nom personnel, si le chef de l’Etat, le professeur Alpha Condé a eu le courage et la confiance de nous mettre à la tête du journal Horoya pour le relancer, on ne le pourra faire qu’avec des personnes saines. C’est pourquoi, en plus du travail, nous comptons continuer et approfondir les analyses médicales voire plus pour les travailleurs de Horoya. »

Amara Touré