Dans la Capitale Conakry, les marchands et marchandes occupent de façon anarchique les routes pour vendre leurs marchandises. S’assoir le long des routes et vendre est devenu une habitude secondaire pour les citoyens.
Aujourd’hui, ce sont les vendeurs et vendeuses de chaussures, de collants, des pagnes et des articles divers qui occupent les trottoirs ou les bordures des routes.
Cette situation se vérifie sur tous les marchés de Conakry, et particulièrement au grand marché de Madina, Enco5, Matoto, Enta et Lansanaya-Barrage. Le constat reste le même.
Pour certains, c’est la conjoncture quand surtout les gens se disent à la recherche du quotidien.
M’Balou Camara, vendeuse au marché Enco5 : « La faute incombe à nos responsables, parce que, tous les marchés de la Capitale se situent au bord des routes, selon ma remarque.
En plus, les administrateurs de ces marchés fuient toujours leur responsabilité dans la prise de décision. Ils affectent à l’emporte- pièce les places publiques aux vendeurs au vil prix. Les normes conventionnelles ne sont jamais respectées dans la répartition des lots entre les occupants. C’est ainsi par exemple, qu’à Madina à côté du pont sous les yeux de l’Etat, ils ont créé un marché parallèle qui sert aujourd’hui de renfort aux embouteillages.

Comme pour dire, que les populations de Conakry plaident pour une réorganisation et une gestion efficace de l’ensemble des marchés qui constituent des poumons économiques de l’Etat guinéen.

BIS