Dans les années 60-70, Conakry était considéré comme la perle d’Afrique de l’Ouest par sa beauté et sa propreté. Ainsi, il y avait une grande responsabilité bien assumée par les autorités de l’Etat commençant par le Président de la République, Ahmed Sékou Touré qui tenait compte de tous les aspects rentrant dans le cadre du bien-être des citoyens.
Conakry, Capitale de la République de Guinée est loin d’être la capitale qu’elle était il y a 40 à 60 ans. Aujourd’hui, il suffit de faire un tour dans les quartiers ou communes de la Capitale pour se rendre compte que Conakry est une capitale arrosée d’eau usée. C’est une réalité qui n’est aucunement cachée ; elle est au vu et au su tout le monde.
Des canaux d’évacuation bouchés de sable, des eaux usées abondantes presque dans tous les carrefours en plein cœur de la Capitale. Nous pouvons dire qu’aujourd’hui, le Guinéen vit mal et même très mal. Pourtant, les générations précédentes nous enseignent que la Guinée était un pays où, il faisait bon vivre.
A nos jours, des Guinéens ont tendance à oublier cette belle histoire de beauté, de propreté, de convivialité qui a régné dans le pays depuis des années.
Les Guinéens menaient une magnifique politique de vie. Celle de la main dans la main, quelle que soit la provenance. Cela a fait d’ailleurs que le pays avait reçu beaucoup d’étrangers (réfugiés politiques).
Mais, la réception de ces étrangers aussi, a eu beaucoup d’impact sur le mode de vie des Guinéens. Car, ceux-ci étaient venus avec de style de vie différent de celui des Guinéens. Les éducations religieuses étaient différentes y compris le mode vestimentaire. Quand on prend l’exemple sur les années ‘’90’’ avec l’arrivée de nos voisins anglophones. L’arrivée de ces gens a eu une influence sur la génération trouvée en place. Surtout, chez les jeunes ayant des parents irresponsables qui ont laissé leurs enfants suivre le style de vie de ces étrangers qui ne sont pas de même cadre d’éducation qu’eux.
Par manque de vigilance, les autorités du pays ne se sont pas levées aux moments justes pour contrer le fléau. Ce qui a permis à ce fléau de prendre une ampleur dans notre pays. Et aujourd’hui, on se retrouve dans cette situation inquiétante. Puisqu’on ne reconnait plus les bonnes qualités de Guinéens sur le plan social surtout et vestimentaire.
Le pire dans tout ça, est que la politique des politiciens est venue s’ajouter à cela pour détruire la vie en harmonie qui régnait entre les fils du pays. En quelque sorte, on peut dire que ce sont tous ces faits qui font que les Guinéens ne profitent pas de la richesse de leur sol et du sous-sol.
Toutefois, la balle est déjà partie mais, comme il n’est jamais tard pour bien faire, nous devons revoir ensemble la situation du pays. Conakry commence à sortir le visage réel d’une ancienne ville par beaucoup point (routes dégradées, les canaux d’évacuation,…)

Lamine Soumah