Dans le cadre de l’amélioration du système de santé en Guinée, notamment la prévention des maladies épidémiques, que s’est tenu ce mercredi 15 janvier le forum international pour le financement durable de la sécurité en Guinée, sous l’initiative de l’Agence Nationale de la sécurité sanitaire, en collaboration avec l’organisation mondiale de la santé (OMS), l’organisation Internationale de migration (OIM) et plusieurs partenaires techniques. Ce 1er forum se tiendra du 15 au 16 janvier 2020 dans un complexe hôtelier de Conakry.
En effet, il pour objectif, de contribuer au maintien d’un niveau optimal de préparation et de réponse afin d’atténuer les impacts des futures épidémies.
Pour la circonstance, le ministre de la santé, Dr Rémy Lama a souligné « le plan d’action national de sécurité sanitaire validé en avril 2019 fait suite à l’évaluation externe conjointe des principales capacités du règlement sanitaire International faite en avril 2017, qui poursuit-il a identifié des écarts et gaps auxquels il fallait apporter des solutions ».
Poursuivant sa déclaration, le premier responsable de la santé en Guinée a précisé « parmi les recommandations formulées au cours de cette évaluation, il était question de renforcer la coordination et la collaboration multisectorielle entre les acteurs dans une approche « une seule santé » pour améliorer la sécurité sanitaire tout en renforçant le leadership du Ministère de la santé dans la coordination opérationnelle ».
Dans le même sillage, Dr Lama indique « qu’en organisant ce forum, nous nous attendons à ce que les impacts sanitaires et socio-économiques des épidémies en général et en particulier, de l’épidémie de la maladie à virus Ebola en Guinée soient connus, que l’opinion publique soit informée et sensibilisée sur la nécessité de financer la sécurité sanitaire en guinée, que le partenaire public-privé soit renforcé dans le domaine de la santé » a-t-il rappelé.
En tant que conférencier principal, le ministre conseiller à la présidence Dr Mohamed Lamine Doumbouya a tenu a précisé « je voudrais intervenir sur un thème qui révèle d’une certaine façon des questions d’anticipation portant sur l’impact sanitaire socio-économique des épidémies en République de Guinée ». Abordant des défis, l’ex ministre du budget a affirmé « d’investir dans la stabilisation des cadres macroéconomique, politique et social, mobiliser les financements en faveur du secteur de la santé, améliorer la qualité des dépenses dans le secteur de la santé et mettre en place un système de suivi-évaluation de la mise en œuvre du plan de relance ».
Situant les difficultés, le conférencier s’est penché sur le taux de mortalité élevée y compris parmi les personnels de santé, la fragilisation du système de santé et autres secteurs à savoir économique, réticence communautaire, les connaissances limitées sur la maladie Ebola, une certaine impuissance du personnel soignants. A-t-il énuméré.
Durant près de 5 heures, plusieurs thèmes liés sur la stratégie à mener en vue d’améliorer le système de santé local, notamment les maladies épidémiologiques ont été débattu par les différents panélistes et participants afin de redorer l’image de santé en Guinée.
Amara Touré