C’est à la Blue-Zone de Kaloum que s’est déroulée l’activité en présence du ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, Mme Diaby Hadja Mariama Sylla, ministre secrétaire général à la présidence Sékou Kourouma, Mme Kouyaté Djéssou, directrice Exécutive du Comité-Inter Africain USA aux Etats-Unis d’Amérique et plusieurs personnalités qui ont bien prendre part.

Djéssou Kouyaté, en ma qualité de directrice Exécutive du Comité-Inter Africain USA aux Etats-Unis d’Amérique, je viens au nom de ma structure apporter notre soutien, nos félicitations, et nos remerciements au gouvernement guinéen, surtout au président de la République, Pr Alpha Condé, à l’ensemble des partenaires  techniques et financier aux ONG locales ainsi que tous les acteurs internationales pour l’éradication de cette pratique néfaste.

En effet, notre but est d’établir un pont entre les Etats-Unis d’Amérique et la Guinée en créant une synergie d’action et un partage d’expérience pour faire de cette pratique un lointain souvenir.

Les activités de la journée d’aujourd’hui en partenariat avec le ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, et ROJALNU à l’endroit des jeunes, nous conduirons à l’identification de certain défi auxquelles nous feront face.

Les recommandations tirées de ces activités seront présent en compte par le Comité-Inter Africain IAC-USA et ses partenaires pour mener des actions concrètes pour qu’afin d’éradiquer les mutilations génitales féminines en Guinée d’ici 2030.

Selon Mme Diaby Hadja Mariama Sylla, ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance, je voudrais me féliciter des efforts conjugués du gouvernement et de ses partenaires ayant favorisé une baisse de la tendance des MGF au cours de la dernière décennie, soit 95%  contre 97 entre 2012 et 2018 chez les femmes de 15 à 49 ans et 39% contre 39% chez les filles de 0 à 14 ans.

Peut-on faire mieux ? Oui je le pense lorsque les femmes et les jeunes que vous êtes sont impliqués  et s’approprient de la dynamique d’abandon des pratiques néfastes : Oui également lorsque tout ceci requiert l’implication personnelle du président de la République, de son gouvernement ainsi que des populations guinéennes notamment dans leur composante féminine qui a compris que cette pratique est une violation de l’intégrité physique et psychologique des filles et des femmes.

L’initiative prise par des guinéens de la branche USA Comité-Inter Africain-USA, d’établir un pont entre leurs pays d’accueil et d’origine pour mettre fin à la pratique des mutilations génitales féminines qui constitue une action novatrice dans l’appui à la mise en œuvre de notre politique sociale.

BIS