Le phénomène d’embouteillage devient de plus en plus inquiétant à conakry, particulièrement, l’axe Sangoyah-au Km 36. Car, ce n’est pas du tout facile de circuler sur ce tronçon  pendant certaines heures.

Les passagers souffrent amplement dès les premières heures à attendre. Les premiers taxis et mini bus avant de se retrouver dans les embouteillages démantelés tout le long des trajets.

Parlant les problèmes de ces embouteillages, les avis sont partagés dans la mesure où pour les uns, c’est l’indiscipline caractérisée  des conducteurs qui caractérisent  cet embarras de circulation voire même l’incapacité de certains policiers à régulariser ou rendre la circulation plus fluide pour les citoyens.

Pour les autres, c’est la réfection de ce tronçon qui est à l’origine de ce phénomène qui est à longueur de journée met certains chauffeurs et passagers dans le désordre.

Pour être à l’odeur de ce phénomène actuel dans la cité, il suffit tout simplement de faire un tour sur l’axe Sangoyah-Km 36 pour bien connaitre le degré de cet obstacle de circulation qui ne fait que prendre de l’ampleur.

De Sangoyah au Km 36, en passant par Kissoso, Dapompa, Lansanaya-Barrage et Kountia, l’atmosphère es toujours la même. Selon un passager que nous avons rencontré : « Ces embouteillages sont dû en grande partie à des flux énormes de la population de la haute banlieue vers le centre –ville et surtout la réfection de ce tronçon.

Le matin et le reflux des mêmes personnes du centre- ville vers la haute banlieue le soir, nous demandons à nos autorités de nous venir en aide, car la fluidité de nos routes nous rend aisé ».

Almamy Soumah, chauffeur sur cet axe explique : « C’est la dégradation de certaines routes qui traduit ces embouteillages énormes dans ce tronçon, et parfois l’indiscipline de certains conducteurs se faisant passer pour les plus pressés en roulant n’importe comment sous le regard impuissant des policiers, qui au lieu de réguler la circulation font dos à la déontologie du métier en tendant la main pour recevoir quelques miettes des chauffeurs et faire semblant de ne rien voir ».

Donc, face à cette situation qui inquiète beaucoup de personnes de chauffeurs et passagers, l’on serait probablement obligé de se poser la question de savoir à quand la fin de ce calvaire ?

En attendant de trouver une réponse à cette interrogation, tous les yeux restent rivés sur les autorités, notamment le ministère en charge des Travaux Publics afin de trouver une suite favorable et ce, dans une courte durée pour mettre les citoyens qui pratiquent ce tronçon.

BIS