Bien qu’elles jouent un rôle prépondérant dans le secteur des transports urbains, les motos taxis notamment à Conakry semblent davantage se comporter aux mercantilistes des transports urbains. Ce, pour cause de la flambée des tarifs sans aucune norme standard en vue de se faire d’une règlementation à l’échelle régionale, voir nationale.

Une pratique devenue fantaisiste et aléatoire, qui se traduit par l’augmentation sans cesse des tarifs des motos. D’après plusieurs observations révélées sur le terrain, les motards fixent leur prix en fonction de la mode vestimentaire de leurs clients ou de leur inquiétude, ce qui prouve à suffisance la nature aléatoire du prix des motos.

Plus que inquiétant, dans le centre-ville de Kaloum à Dixinn en passant par les quartiers périphériques dans la capitale, le seuil d’un point A à un point B est à partir de 5000 GNF. L’exception est faite dans les quartiers périurbains comme Kagbélén et Coyah d’où, le tarif est de 2000 à 3000 GNF.

Au-delà de son importance, les motos taxis constituent de nos jours un véritable problème sur le bon fonctionnement des réseaux routiers urbains, quand bien même, elles n’obéissent point le code de route, les panneaux de signalisations et vient s’ajouter l’imprudence dans la circulation. Une attitude provoquant régulièrement nombreux cas d’accidents de circulation.

Expressions de quelques citoyens face à cette situation déplorable:

Ismaël Sylla, citoyen à Dixinn « Aucune corporation ne peut s’épanouir sans un certain nombre de règle, dit-il avant de souligner : ces motos aident lorsqu’on est pressé, le cas échéant elles sont synonymes d’embarras ».

Bountouraby Bangoura « Moi, je prends souvent la moto-taxi quand je suis pressée. Mais, je dis toujours conducteur de rouler à mon gré ; je le rappelle toujours à l’ordre quand qu’il veut s’enflammer sur le guidon ».

Toutefois, en bien ou en mal, les transports moto-taxis devront s’opérer dans une large mesure. Aussi, normaliser leur fonctionnement pour le bien de tous les passagers et éventuellement respecter les normes de la circulation en vue d’une meilleure protection des vies humaines.

Amara Touré