Le drame s’est produit lundi, 3 février au port artisanal de Boulbinet dans la commune de Kaloum, aux environs de 4 heures du matin. La nourrice Binta, vendeuse du riz, couchée sous une moustiquaire avec son bébé, s’est réveillée par un cri de cœur, pour avoir retrouvé son bébé noyé dans un fût d’eau auprès de la mosquée du port.

C’est ainsi que l’imam a alerté les autorités du port de venir constater le drame. A leur tour, elles ont fait appel à la Direction de la police judiciaire (DPJ) de venir faire le constat sur le lieu.

La nourrice Binta,  le père et celui qui a découvert le corps, ont été tous déportés à la DPJ pour des fins d’enquête.

Nos reporters ont été à la DPJ pour rencontrer le commissaire Almamy Balla Conté, chargé du dossier pour s’enquérir des informations.  D’après commissaire Conté, l’enquête suit son cour et c’est confidentiel.

M’Mah Camara, vendeuse de poisson au port artisanal de Boulbinet, fait appel au ministre de la Pêche et d’aquaculture ainsi qu’au ministre de la sécurité pour les aider à sécuriser le port tout en protégeant les pêcheurs étrangers : «Nous lançon un appel à l’endroit du Pr Alpha Condé, président de la République de nous aider à bien loger les léonais qui viennent  nous aider à pêcher, et on se partage les bénéfices équitablement parce que les jeunes guinéens ne savent pas pêcher», lance-t-elle.

Pour Aboubacar Sylla, le président de l’Association Boulbinet Tounbi, charger de développement et la sécurité du port artisanal de Boulbinet, on retrouve des gens qui ont abandonné leurs parents pour venir s’installer à fin de mener une vie de débauche « A partir de maintenant, nous avons pris une décision concernant la sécurité  du port, à partir de 22 heures, le port sera fermé, nous avons pris cette décision avec les policiers », dira-t-il.

Poursuivant son intervention, il fait appel à l’Etat de mettre fin à l’insécurité qui bat aux seins du port de Boulbinet, « c’est ici, que tu vois, une femme accouchée et jette le bébé dans l’eau sans crainte. Ici les gens sont abandonnées à eux même ».

Affaire à suivre !

 BIS