Promouvoir la citoyenneté et la sauvegarde des valeurs républicaines telle a été les principaux messages adressés aux professionnels de médias ce mercredi 5 février 2020 dans un réceptif hôtelier de Conakry. Il s’agit d’inciter les journalistes à prôner et bien attendu à publier ce qu’il croit utile au peuple afin de faciliter le développement socio-économique du pays.

Très soulagé de cette démarche, le président du collectif des journalistes pour la citoyenneté (CJC) Ibrahima Koné a souligné « aujourd’hui est un grand jour pour moi, de voir naitre au sein du monde médiatique guinéen, une organisation qui s’engage à faire la sensibilisation, la formation, la communication citoyenne c’est préoccupation première. Pour ce titre elle se donne pour objectif général, de permettre à la population de bien connaitre les enjeux socioéconomique, politiques et culturels ainsi que les perspectives d’un développement harmonieux à travers une sensibilisation rapprochée et continue » a laissé entendre le DGA du journal Horoya.

En tant que doyen de la presse guinéenne, le secrétaire général du ministère de l’Information et de la Communication Mohamed Condé dira que « la presse a pour fonction d’informer, divertir et d’éduquer. En ce qui concerne l’éducation, est généralement mal perçue, parce que la forme traditionnelle de la communication voudrait que le journalisme ne doive pas s’impliquer dans l’utilisation de l’information qu’il donne. Ce type de journalisme classique traditionnel propre à l’occident, qui a été créé pratiquement avec la révolution française poursuit-il une approche de la liberté qui est la liberté individualiste, ce type de communication et de journaliste ne passent pas inaperçus » a précisé M. Condé.

De son côté, le secrétaire général du ministère de l’unité et de la citoyenneté N’Fan Amara Camara a indiqué « nous au niveau du ministère de la citoyenneté, nous saluons une telle initiative qui part d’un secteur qui d’habitude est souvent dans les feux de relations et de critique. Vous avez deux possibilités, soit on fait la communication, qui est de donner l’information telle qu’elle est, mais aussi savoir que cette information les conséquences qu’elle peut avoir sur la cité, c’est ça l’interprétation » a martelé M. Camara.

Pendant près de deux heures, des notions civiques en rapport au droit et devoir ont été ainsi transmis à l’égard des journalistes en vue de promouvoir le respect des valeurs et éthiques qui régissent notre nation.

Amara Touré