Agence Nationale de la sécurité sanitaire (ANSS) appelle les médiums guinéens à l’esprit de responsabilité sur le traitement et la diffusion de l’information.
Ce jeudi 19 mars, il a été question de rappeler la presse guinéenne à la clarté, déterminer les concepts comme ils ont été prononcé par l’organe chargé de gérer les crises sanitaires.
Ses déclarations interviennent lorsque du premier cas de covid-19 a été détecté en guinée la semaine dernière, d’une ressortissante belge, travaillant à Conakry. Selon l’ANSS, nombre de médias n’avaient pas l’information fiable, pour la diffusion, cela pourrait provoquer de tension dans le pays, a estimé l’ANSS.
En outre, elle a tenu à rappeler de ne pas confondre « cas, suspect et contact » en ce qui concerne cette maladie de portée mondiale. Ceci peut pousser à la marginalisation de certaines personnes.
Pour Dr Moussa Koné, responsable de la surveillance « en matière de santé publique, la surveillance c’est l’élément essentiel, elle consiste à regarder, observer, mais on observe quoi, un évènement, on observe où dans une zone, et qui sont exposés ce se autant de questions à poser » s’interroge-t-il.
Dans le même cadre, M. Koné  dira « Pour parler à un million de personnes, on est obligé de communiquer, donc on est obligé de travailler avec vous, mais sur la base essentielle des informations chiffrée d’une même source. Si l’on prend l’information à la source A et à la source B, ça déforme l’information. On veut respecter une doctrine». A laisser entendre le responsable de la surveillance.
Pour sa part, le DGA de l’ANSS « la presse devrait s’abstenir à la diffusion des informations qui ne sont pas vérifiées, cela peut créer une tension, voir la psychose auprès des populations. Nous avons sollicité voir les chefs des rédactions, pour voir et valide les informations avant leurs diffusions pour qu’on échange avec s’ils ont des questions spécifiques afin qu’on aborde les questions spécifiques. Prochainement, nous allons former les journalistes sur la communication en temps des crises afin que les gens comprennent sur la communication des crise » a indiqué le numéro 2 de l’agence nationale de la sécurité sanitaire.
Des échanges et des conseils pour un meilleur traitement de l’info en temps de crise ont été abordés, en vue de diffuser des informations justes et précises.
Amara Touré