Le président du CNOSC, Dansa Kourouma, avait interpellé, par courrier, le premier ministre guinéen sur la nécessité de procéder à une baisse du prix du litre du carburant à la pompe. C’est pourquoi, l’ajustement des tarifs intervenu cette semaine ne l’a pas laissé indifférent, puisqu’il estime que le gouvernement aurait pu ramener le prix à 8 000, au moins, au lieu des 9 000 GNF par litre décidé de façon unilatérale.Ce leader de de société civile a émis, hier mercredi dans Œil de Lynx, un sentiment de ‘’déception’’ surtout en cette période de COVID 2019. Dansa Kourouma redoute même une répercussion sur les transports et les produits de grande consommation.

Cependant, le président du CNOSCG croit savoir que : « L’État doit renoncer, à ce stade, à une bonne partie de ses taxes et repousser à une date ultérieure, peut-être dans trois mois, le recouvrement de certaines taxes pour permettre aux petites entreprises de fonctionner… », dit-il.

Et de pousser le tour de vis jusqu’à estimer que : « Le président de la République et le premier ministre peuvent renoncer à une partie de leurs budgets de souveraineté ».

Pour clore, Dansa Kourouma suggère que ; « Dans le cadre du commerce, les frais de dédouanement, la taxation des produits qui doivent rentrer dans le pays doit connaître une réduction significative de la part des services financiers de l’État pour permettre de baisser le prix des produits importés », a-t-il conseillé.

Ams TOURÉ