L’avancée croisière de la pandémie du covid-19 en Guinée a suscité pleine d’anxiété et de psychose au sein de la population.  Sachant les dispositions prises par le gouvernement et les autorités sanitaires (ANSS) pour maitriser la propagation de cette maladie.
En référence du communiqué  du chef de l’Etat le Pr Alpha Condé le mardi 14 avril dernier, portant le port obligatoire des masques et le respect des mesures sanitaires édictées par l’Agence Nationale de la sécurité sanitaire (ANSS).
Le constat a été complexe et perplexe  ce weekend à Conakry, précisément au grand marché de Madina. Quelques rares personnes n’ont guère obtempéré à cette pratique, qui consiste à porter nécessairement les protèges-nez, en vue d’éviter une potentielle contamination.
Devant l’œil vigilant des forces de l’ordre, nombreux sont les citoyens qui portaient les masques, craignant ainsi l’application de la décision présidentielle, pour les contrevenants sur le montant de 30.000 GNF.
Contrairement à des centaines voir des milliers de personnes, un homme a été appréhendé dans les environs de 10H, en marchant sans masques au nez ; il a été interpellé par les policiers, il dira « j’ai n’ai pas d’argent, c’est pourquoi je l’ai pas mis ». A-t-il réagit,  Aussitôt, il a été transféré dans un pick-up des policiers pour  s’expliquer, on a pas été permis, d’assister à la discussion.
Selon le Brigadier Djirbril Soumah en poste à Madina « nous sommes  là pour veiller au stricte respect de la loi. Ces mesures sont faites bien attendu pour nous protéger du coronavirus, c’est pour notre propre santé et notre bien être » Dit-il.
Entre obéissance et désobéissance civile, la ville de Conakry a été rythmée par  ce nouveau phénomène du port  exigé des masques, de quoi motiver des milliers de tailleurs stationnés à Conakry et dans les provinces du pays à confectionner davantage, les protèges nez locaux, histoire de gagner quelques sous en cette période de marasme économique.Amara Touré