Circuler dans la capitale Conakry est devenu de plus en plus difficile pour cause de la dégradation du réseau routier qui, est à présent bourré de nids d’oiseaux et d’éléphants. En effet, sur la plupart des routes de Conakry, particulièrement de Madina à Matam en passant par Bonfi, Dabondy et Gbessia. Dans ces endroits, les usagers sont confrontés aux multiples problèmes çà et là.
Plusieurs périmètres de routes sont dégradées, provocant malheureusement des accidents de circulation, à mise en panne des véhicules et l’installation des tas d’immondices dans les chaussées. Parcourant ainsi ces chemins, le plus illustrant est le carrefour Constantin, lieu de jonction  des usagers, un passage obligé pour joindre la route du Niger et la corniche sud de Matam et le quartier Boussoura.
Symbole de délicatesse, on y trouve malheureusement les cailloux étalés sur les routes, ralentissant la vitesse normale des véhicules et pilonne la profondeur des voiries au grand dam des usagers.
« C’est déplorable de circuler ainsi à Conakry, la plupart des chemins empruntés sont dégradés. Ce qui est plus c’est lorsqu’on pose des cailloux pour en faire une solution » regrette Lamine Bangoura, chauffeur à Madina.
Avec ces accès impraticables, les policiers sur ce tronçon (Madina- bonfi) sont également à bout de force « sous nos yeux, nous assistons régulièrement les accidents de motos taxis, à cause de cette dégradation poussée de la route. Parfois, ils nous salissent, avec les eaux usées sans faire exprès » déplore Daouda Sampou, policier de son état.
Toutefois, cette période de grande pluie constitue nettement le mauvais temps pour redorer l’image du réseau routier de la Capitale guinéenne.

Ams Touré