Ce phénomène demeure jusque -là une réalité laquelle certains enfants en Guinée sont confrontés. Malgré l’implication de l’Etat et certains ONG de défense des droits des enfants, plusieurs d’entre-deux continue à payer la lourde tribu au sein de certains foyers.
Amadou Camara, âgé de 13ans, est victime de cette pratique, est un gamin qui vit à Wanidara, un quartier situé dans la Commune de Ratoma. Par manque de moyen, ses parents l’ont envoyé dans cet endroit afin qu’il puisse étudier.
Malheureusement, depuis un certain temps, il traverse une situation difficile suite aux pénibles qu’il ne cesse d’exécuter.
« Chaque matin, je commence d’abord par laver la maison, balayer la cours et laver les bols. Ensuite, je me rends à la boutique pour chercher le pain pour le déjeuner. Et généralement cela fait que je ne finis pas très tôt et j’arrive tardivement à l’école », a expliqué Amadou.
El hadj Boubacar Barry, l’imam : « faire exploiter les enfants dans les familles sur les activités dont leurs âges n’est pas atteint, est vraiment déplorable. Mais surtout de les laissés dans la rue, est aussi plus pire dit-il avant d’ajouter
Je pense que socialement, c’est une pratique qui n’est pas vraiment bon à adopter. On n’a même pas à demander l’avis des imams, car, c’est une pratique qu’on encourage pas dans la société ».
Selon bon nombres d’observateurs, la pauvreté reste le premier facteur qui explique la participation des enfants dans les travaux domestiques. Selon l’ONU nombreux sont les enfants qui vivent encore dans cette même situation.

Moussa Sory Doumbouya